OGM : Philippe Poutou (NPA) déplore un "jour de fête pour Monsanto"
Philippe Poutou, candidat du NPA pour la présidentielle, a estimé que ce lundi 28 novembre était " un jour de fête pour Monsanto" après la décision du Conseil d'Etat d'annuler la suspension de la culture du maïs OGM de la firme.
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Philippe Poutou, candidat du NPA pour la présidentielle, a estimé que ce lundi 28 novembre était " un jour de fête pour Monsanto" après la décision du Conseil d'Etat d'annuler la suspension de la culture du maïs OGM de la firme.
Philippe Poutou, candidat du NPA, a fustigé lundi la décision du conseil d'Etat d'annuler la suspension de la culture du maïs OGM de la firme mondiale Monsanto.
"Il s'agit d'un jour de fête pour Monsanto et d'une journée noire pour celles et ceux qui combattent l'agriculture productiviste responsable de la crise alimentaire et agricole qui pousse les peuples dans la famine ou la malbouffe et les paysans dans le désespoir", a-t-il dit dans un communiqué.
Le conseil d'Etat a annulé la suspension de culture du MON 810, le maïs OGM de Monsanto, prise par le gouvernement en février 2008, "répondant à la demande de la Cour de justice européenne selon laquelle l'existence d'une situation susceptible de présenter un risque important 'mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement' n'aurait pas été suffisamment évaluée", a déclaré M. Poutou.
Défense des agriculteurs
"Au même moment, l'Assemblée nationale débat d'une loi visant à imposer le paiement d'une taxe aux agriculteurs qui gardent une partie de leur récolte pour la ressemer", a-t-il souligné. "Cette taxe qui concernerait 21 espèces aboutirait à un prélèvement compris entre 100 à 200 millions d'euros chaque année pris dans la poche des agriculteurs pour enrichir les firmes semencières, avec au premier rang Monsanto !"
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a affirmé lundi que le gouvernement allait "examiner tous les moyens pour ne pas cultiver le maïs Monsanto 810 en France", après la décision du Conseil d'Etat.
Le ministre, qui s'exprimait devant quelques journalistes à l'Assemblée, a dit qu'il n'était pas "surpris" par la décision et que le gouvernement restait "défavorable" à cette culture.
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