Réunion à l'Elysée : Lucie Castets veut "faire en sorte" qu'Emmanuel Macron "désigne enfin un gouvernement"
La candidate choisie par le Nouveau Front populaire pour Matignon, et les chefs des parties du NFP ont écrit une lettre ouverte aux Français jeudi, à la veille de leur réunion à l'Elysée avec Emmanuel Macron.
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Lucie Castets affirme, jeudi 22 août sur franceinfo, qu'elle veut "faire en sorte" qu'Emmanuel Macron "respecte la logique des institutions et désigne enfin un gouvernement et un Premier ministre ou une Première ministre pour mettre un terme à cette paralysie que les Français ne comprennent pas". La candidate du Nouveau Front populaire (NFP) pour Matignon est conviée à une réunion à l'Élysée par le président de la République, vendredi à 10h30, en compagnie des chefs du NFP. Elle et les responsables des quatre partis du NFP cosignent une lettre ouverte destinée aux Français, jeudi.
franceinfo : Pourquoi avez-vous écrit cette lettre ouverte aux Français ?
Lucie Castets : C'est pour leur expliquer dans quel état d'esprit on se rend à ce rendez-vous avec le président de la République, c'est-à-dire leur dire qu'on les a écoutés, qu'on est conscients qu'ils ont formulé des aspirations dans les urnes lors des deux dernières élections, les élections européennes, puis les élections législatives. On a entendu notamment le rejet majoritaire du Rassemblement national. Et puis on a entendu aussi la demande d'une réorientation politique claire. Et c'est ce que nous souhaitons incarner. Nous souhaitons transformer cet élan, cet espoir en actes, en arrivant au gouvernement très bientôt.
Dans cette lettre, vous énumérez les grandes lignes du programme du Nouveau Front populaire, mais ce n'est pas Emmanuel Macron qu'il faut convaincre maintenant ?
L'objet, c'est de faire en sorte qu'il respecte la logique des institutions et qu'il désigne enfin un gouvernement et un Premier ministre ou une Première ministre pour pouvoir mettre un terme à cette paralysie que les Français ne comprennent pas en ce moment.
Qu'allez-vous dire, vendredi, à Emmanuel Macron lors de la réunion à l'Elysée ?
On va lui dire qu'il faut tirer des enseignements de ces dernières élections. On va lui dire qu'il n'est pas raisonnable de laisser autant de temps passer. On va lui dire que toute autre coalition ne serait pas une reconnaissance de l'équilibre institutionnel, de la logique de nos institutions. On va lui dire que laisser un autre gouvernement se former, ce serait laisser la possibilité, demain, à Marine Le Pen de prendre le pouvoir et que ce serait extrêmement dramatique.
Vous croyez encore à votre nomination à Matignon ?
Bien sûr que nous y croyons encore. Encore une fois, c'est la logique des institutions et c'est ce qu'attendent les Français. Depuis le 23 juillet, j'ai rencontré des Françaises et des Français, des associatifs, des partenaires sociaux pour nourrir mon projet de gouvernement. Le programme du NFP est solide. Ce courrier en retrace les points les plus éminents. Nous l'adressons aux Français pour leur dire que nous sommes prêts et que nous sommes là pour répondre à leurs attentes.
Dans ce courrier, vous dénoncez aussi "l'inaction" d'Emmanuel Macron qui, selon vous, qui est "grave et délétère" ? Si vous étiez nommé Première ministre, quelles seraient vos relations avec le président ?
On ne peut pas ne pas dénoncer cette inaction de la situation actuelle, l'immobilisme dans lequel la France est plongée alors que la situation des Français réclame des actions. Lorsque nous arriverons au gouvernement, nous travaillerons en très bonne entente et dans le respect des institutions, dans le respect des compétences et des prérogatives de chacun. Ça me semble évident. Et puis, par ailleurs, nous avons conscience qu'il n'y a qu'une majorité relative à l'Assemblée et qu'il faudra trouver des compromis avec les autres forces politiques.
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