Cet article date de plus d'onze ans.

Une enquête préliminaire est ouverte sur la réunion des Amis de Nicolas Sarkozy à Arcachon

Le parquet de Bordeaux s'interroge sur la participation de la mairie à l'organisation de cette réunion.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Brice Hortefeux, Nadine Morano et Jean-François Copé à la tribune lors de la réunion de l'association des Amis de Nicolas Sarkozy à Arcachon (Gironde), le 2 septembre 2013. (MAXPPP)
Brice Hortefeux, Nadine Morano et Jean-François Copé à la tribune lors de la réunion de l'association des Amis de Nicolas Sarkozy à Arcachon (Gironde), le 2 septembre 2013. (MAXPPP)

La mairie d'Arcachon (Gironde) a-t-elle financé une réunion de l'association des Amis de Nicolas Sarkozy ? C'est la question que se pose le parquet de Bordeaux. Une enquête préliminaire a été ouverte après la plainte d'une élue de la commune, Anny Bey, rapporte l'AFP jeudi 25 septembre.

L'élue, en délicatesse avec le député-maire UMP de la ville, Yves Foulon, avait signalé par courrier au procureur, le 26 août, plusieurs infractions présumées lors de cette réunion organisée en septembre 2013 : mise à disposition gratuite par la municipalité de tentes et d'une grande salle, vente d'objets à l'effigie de Nicolas Sarkozy contrevenant au règlement d'utilisation de la salle, prise en charge de frais d'hôtel et de bouche de membres de l'association, de taxis et d'heures de travail d'employés municipaux sur plusieurs jours.

Le maire dément

Anny Bey avait assuré à l'AFP que sa démarche n'était motivée par aucun désir de "revanche" après son exclusion de l'UMP pour avoir refusé de soutenir le député-maire aux législatives de 2012. Mais "il y a une déontologie, des choses qu'on ne peut pas faire vis-à-vis du contribuable", avait-elle déclaré. Sollicité par l'AFP, Yves Foulon, récemment nommé responsable en Aquitaine de la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l'UMP, n'a pas souhaité réagir.

Interrogé sur France Bleu Gironde le 22 septembre, il avait démenti toute infraction : "La ville d'Arcachon respecte la loi, comme elle l'a toujours fait à l'égard de toutes les entreprises qu'elle monte, qu'elles soient politiques ou quand elle fait de l'investissement, et il n'y a rien à dire à cela", avait-il déclaré.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.