"Si je réussis, ils ne pourront plus me rattraper", lance Sarkozy à propos de ses rivaux
L'ancien président de la République a donné quelques détails sur sa stratégie au "Journal du Dimanche".
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2014/09/21/000_Par7981080_1.jpg)
Il veut tuer le match à droite. Dans un entretien au Journal du Dimanche, publié dimanche 21 septembre, Nicolas Sarkozy a confirmé sa volonté de changer l'UMP, tout en gardant les mêmes locaux. "Je vais changer le nom du parti, mettre en place une nouvelle organisation, installer une rélève et faire revenir les adhérents et donateurs pour redresser les comptes", a-t-il déclaré.
"Si je réussis cette nouvelle formation, ils (Juppé et Fillon) ne pourront plus me rattraper", a estimé l'ancien chef de l'Etat. Au passage, Nicolas Sarkozy en profite pour égratigner les deux hommes. Il renvoie le maire de Bordeaux à son âge et à sa condamnation judiciaire, le député de Paris à sa défaite contre Jean-François Copé. "Ce n'est pas de ma faute s'il n'a pas réussi à combler le vide après mon départ", tacle-t-il.
"C'est moi qui suis la victime"
A quelques heures de sa venue sur France 2, pour sa première prise de parole public depuis l'annonce de son retour, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il ne voulait "être agressif avec personne" et qu'il était "sans arrogance ni esprit de revanche". "Je n'annoncerai pas que je suis candidat à la présidentielle", a-t-il indiqué, ajoutant que "ce sera un autre temps. L'étape d'aujourd'hui, c'est de remettre ma famille politique au travail".
Interrogé sur son rôle en tant que futur chef de l'opposition, l'ex-président de la République a expliqué qu'il ne sera "pas agressif" à l'égard de François Hollande, "comme lui à mon endroit". "Je n'ai pas envie de lui ressembler", a-t-il ajouté. Il ne peut cependant pas s'empêcher d'ironiser sur la popularité du chef de l'Etat : "mon audience sur Facebook fait le double de celle de la conférence de presse de Hollande", assure-t-il.
A propos des affaires auxquelles il doit faire face, il s'est expliqué : "Je suis sorti de Karachi. J'ai été blanchi dans Bettencourt. Sur la Lybie, ils (les juges) savent que les documents sont faux". "Quant à Bygmalion", a-t-il ajouté, "c'est moi qui suis la victime. Chacun sait que ce n'est pas un système dédié à Sarkozy".
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter