L'arrivée de Nicolas Sarkozy au conseil d'administration d'AccorHotels approuvée par les actionnaires
L'entrée d'un ancien chef de l'Etat au conseil d'administration d'un grand groupe est une première en France.
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Son plébiscite a de quoi faire des envieux en ces temps d'élection présidentielle. Les actionnaires ont approuvé à plus de 97% des voix, l'entrée de Nicolas Sarkozy au conseil d'administration d'AccorHotels, lors d'une assemblée générale à Paris, vendredi 5 mai. L'ancien chef de l'Etat était présent, mais il n'a pas fait de déclaration.
Une situation inédite critiquée
L'ancien président de la République avait été nommé, le 21 février, administrateur indépendant du numéro un européen de l'hôtellerie. Le PDG du groupe, Sébastien Bazin, a justifié son arrivée en vantant "les relations" qu'il a nouées à travers le monde durant son mandat et sa "capacité de lecture" en matière politique et économique ainsi que son "expertise internationale".
En France, l'entrée d'un ex-président dans un conseil d'administration n'a pas de précédent. Le patron d'AccorHotels, un poids lourd du CAC 40, avait récemment repoussé différentes critiques sur ce choix. "Pourquoi est-ce que les Anglais, les Allemands, les Hollandais, les Américains, ont tous offert aux anciens hommes de pouvoir de toutes sensibilités confondues un poste dans les grandes entreprises ? La France ne l'a jamais fait [mais] c'est du bon sens", avait-il notamment estimé.
L'influent cabinet de conseil aux petits porteurs, Proxinvest, recommandait pourtant de ne pas voter la résolution sur la nomination de Nicolas Sarkozy, au motif que la qualification de l'ancien président de la République comme administrateur indépendant "n'est pas avérée".
Deux présidents qui se connaissent bien
Les deux hommes se connaissent bien. Avant de diriger AccorHotels, Sébastien Bazin présidait le fonds américain Colony Capital qui a participé en 2006 au rachat du Paris Saint-Germain, dont Nicolas Sarkozy est un fervent supporter. En juin 2011, Nicolas Sarkozy, alors président de la République, avait présenté Sébastien Bazin, alors boss du PSG, au Qatar Sport Investment (QSI), émanation du fonds souverain du Qatar, qui a racheté la participation de Colony Capital dans le club parisien.
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