Incarcération de Nicolas Sarkozy : son arrivée en prison

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Article rédigé par France 2 - M. Burgot, E. Venuto, J. Poissonnier, T. Donzel, R. Duroselle, E. Delevoye, S. Testor, Y. Kadouch - Édité par l'agence 6Medias
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L'image est inédite : un ancien président de la République écroué à la prison de la Santé. Condamné à cinq ans d'emprisonnement, Nicolas Sarkozy s'est engouffré dans le pénitencier en voiture dans la matinée du mardi 21 octobre. Sa famille a multiplié les gestes de soutien, notamment lors d'un rassemblement plus tôt au pied de la résidence des Sarkozy dans le 16e arrondissement.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Nicolas Sarkozy et son épouse quittent leur domicile, mardi 21 octobre au matin. L'ancien président, souriant, salue ses voisins. Le couple s'affiche soudé, sous les encouragements d'une foule venue à la demande de l'un des fils de Nicolas Sarkozy. Des anonymes, mais aussi le clan au complet. Ses trois fils sont là. L'ancien président embrasse sa fille, Giulia.

Et c'est le départ pour la prison de la Santé (Paris). Une étreinte devant des dizaines de caméras. L'émotion de Carla Bruni-Sarkozy et celle des supporters de l'ancien président, venus parfois de loin. "J'ai fait cinq heures de route, et là je vais repartir. Et je trouve que c'est normal", témoigne une femme. "On a des gens qui sont des voyous, des terroristes qui sont dans la nature, et lui, on l'amène en prison. Je trouve qu'il y a une forme d'injustice très forte", ajoute un passant. "C'est complètement idiot de faire quelque chose de si horrible à quelqu'un qui a fait autant pour la France", conclut une autre.

"C'est un justiciable comme tout le monde"

Dans une voiture escortée par la police, Nicolas Sarkozy prend la direction de la prison de la Santé. Le regard du premier ancien chef d'État de l'Union européenne ayant à dormir en prison. 9h39, le véhicule franchit les portes de la Santé. À l'extérieur, ce ne sont plus les supporters de l'ancien maire de Neuilly. "C'est vraiment une fierté que le système judiciaire français réussisse à pousser aussi loin la sanction, même si on ne se fait pas trop d'illusions sur les réaménagements de peine qui pourraient advenir", déclare un passant. "C'est un justiciable comme tout le monde. Il n'y a pas de raison. Il ne faut pas de traitements de faveur. Il n'y a pas une justice à deux niveaux", argumente une femme.

Pendant ce temps, le clan remonte cette petite ruelle parisienne. "La vérité triomphera" : ce sont les mots postés par l'ancien président sur un réseau social, juste avant de rentrer en prison.

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