Des juges enquêtent sur des voyages de Nicolas Sarkozy en jet privé, payés par la société de son ami Stéphane Courbit
Les juges financiers s'intéressent à trois voyages de l'ancien président de la République effectués en 2012 et 2013.
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Une nouvelle affaire parée au décollage. Des juges du pôle financier enquêtent sur trois vols en jet privé de Nicolas Sarkozy, en 2012 et 2013, facturés à la société de son ami Stéphane Courbit.
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire, le 19 décembre, pour abus de biens sociaux, complicité et recel, au préjudice éventuel de la société Lov Group de Stéphane Courbit, affirment, mercredi 18 février, des sources proches du dossier. Cette enquête avait été révélée le 8 septembre 2014 par Libération. Le quotidien affirmait que l'ex-président avait effectué "trois voyages en jet privé (...) payés 301 000 euros par (...) la société de son ami Stéphane Courbit."
Une affaire découverte au cours d'une autre enquête
Une juge marseillaise s'était penchée sur ces trois vols dans le cadre d'une enquête, baptisée Air Cocaïne, portant sur un trafic de stupéfiants entre la République dominicaine et la France, et impliquant une société de transports aériens, SNTHS.
Parmi les documents découverts lors d'une perquisition dans cette société, les enquêteurs avaient saisi dix factures adressées à Lov Group, dont trois concernaient les vols en jet privé effectués par Nicolas Sarkozy. Le parquet de Marseille s'était dessaisi de ces éléments et les avait transmis au parquet de Paris.
Ces vols ont été effectués dans trois jets différents en partance du Bourget (Seine-Saint-Denis), à destination de Doha (Qatar), où l'ex-président de la République s'est rendu le 9 décembre 2012 pour un forum international sur le sport, des Etats-Unis, le 30 janvier 2013, et en février 2013 à Abou Dhabi (Emirats arabes unis).
Stéphane Courbit impliqué dans l'affaire Bettencourt
En septembre, l'avocat de Stéphane Courbit, Christophe Ingrain, avait expliqué que ces trois voyages étaient liés au projet de son client de créer un fonds d'investissement dans lequel Nicolas Sarkozy était impliqué. Mais ce projet avait été abandonné après la mise en examen pour abus de faiblesse de Stéphane Courbit dans l'affaire Bettencourt, avait expliqué l'avocat. L'homme d'affaires comparaît actuellement à Bordeaux (Gironde) au sujet d'un investissement de l'héritière de L'Oréal de 143 millions d'euros dans sa société Lov Group.
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