Nicolas Sarkozy recommande aux observateurs d'attendre tranquillement le résultat du premier tour
A deux jours du premier tour, Nicolas Sarkozy se montre serein. "Jamais dans ma longue carrière je n'ai vu un électorat aussi déterminé", assure le président-candidat dans un entretien au Figaro, vendredi 20 avril. Il annonce des surprises.
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A deux jours du premier tour, Nicolas Sarkozy se montre serein. "Jamais dans ma longue carrière je n'ai vu un électorat aussi déterminé", assure le président-candidat dans un entretien au Figaro, vendredi 20 avril. Il annonce des surprises.
Déterminé à se poursuivre le combat jusqu'au bout.
A 48 heures du premier tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy l'assure au Figaro, son "état d'esprit est celui d'une grande détermination".
Bien que donné largement battu au soir du 6 mai dans tous les sondages, le candidat recommande "à tous les observateurs d'attendre tranquillement le résultat du premier tour", ne doutant pas des surprises qu'il réservera.
"J'ai agi pour protéger la France et les Français"
"J'ai fait face à la mauvaise humeur des Français pendant le quinquennat, mais aujourd'hui ils peuvent constater que j'ai agi pour protéger la France et les Français", analyse le chef de l'Etat dans cet entretien
"Le pouvoir d'achat ? Nous sommes le seul pays où il a augmenté chaque année. Les déficits ? Nous les avons davantage réduits que ce à quoi nous nous étions engagés (...) La croissance ? Nous sommes le seul pays d'Europe qui n'a pas connu un seul trimestre de récession depuis le début de l'année 2009. La réforme des retraites ? J'ai protégé la France du risque d'une cessation de paiement de notre régime de retraite en choisissant de le réformer."
Seul point négatif admis par le président sortant : l'emploi. "Tous les engagements que j'ai pris ont été tenus. Le seul qui ne l'a pas été ? La réduction du chômage. Pourquoi ? Parce qu'il y a eu une crise mondiale".
"L'insécurité a reculé dans notre pays"
"Je ne recevrai pas de leçons de la gauche sur ce sujet. Sur la sécurité, les chiffres sont absolument formels : chaque année depuis 2002, l'insécurité a reculé dans notre pays", se défend le chef de l'Etat.
Selon lui, "l'augmentation des effectifs de police ne fera pas reculer l'insécurité. Ce qu'il faut, c'est l'amélioration des conditions de travail et des outils de la police scientifique et technique", "passer à 80.000 places de prison au lieu de 57.000", "revisiter l'ordonnance de 1945 sur les mineurs et "généraliser l'expérience des jurys populaires dans les tribunaux correctionnels pour les faits les plus graves".
"Zéro déficit en 2016"
Pour soutenir l'activité, M. Sarkozy propose de "baisser le coût du travail et développer l'innovation et non, comme le propose François Hollande, augmenter les cotisations des entreprises et des salariés, ce qui sera un frein à la croissance".
"Je crois à la TVA antidélocalisations, qui est indispensable pour améliorer notre compétitivité", ajoute-t-il.
En ce qui concerne la discipline budgétaire, le candidat reste inflexible : "objectif de zéro déficit en 2016". "La France paie 42 milliards par an pour rembourser le seul intérêt de sa dette. Si elle ne tient pas ses promesses de réduction de déficit, ses créanciers perdront confiance et exigeront des taux d'intérêt plus élevés".
Autres propositions
M. Sarkozy rappelle ses propositions, notamment "l'instauration d'un droit à la formation professionnelle pour chacun", "le pouvoir au chef d'établissement et au maire (...) de débloquer jusqu'à 2000 euros par enfant en difficulté pour aider les familles à financer un soutien extérieur" et la division "par deux le nombre d'étrangers qui immigrent en France".
Au niveau européen, il entend "imposer un principe de réciprocité à tous ses partenaires commerciaux et à leurs entreprises", un "Buy American Act" à la française et réfute le protectionnisme, croyant "au libre-échange et au marché".
"Hollande sera l'otage de ses alliés"
Sur son principal adversaire, le point de vue de Nicolas Sarkozy est cinglant.
"La vérité, c'est que François Hollande sera l'otage de ses alliés. Otage du PS, otage de M. Mélenchon, otage de Mme Joly". "Je ne pointe pas son inexpérience, parce que cela peut se corriger, mais les dangers de son projet", poursuit-il.
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