Nicolas Sarkozy affirme qu'il n'est l'otage de personne contrairement à François Hollande
Nicolas Sarkozy n'est pas inquiet. Dans un entretien accordé aux journaux de l’Est, le président-candidat estime "qu'il n'y a aucune poussée de gauche" et juge les résultats du premier tour "normal après quatre ans d’une crise d’une telle violence".
Nicolas Sarkozy n'est pas inquiet. Dans un entretien accordé aux journaux de l'Est, le président-candidat estime "qu'il n'y a aucune poussée de gauche" et juge les résultats du premier tour "normal après quatre ans d'une crise d'une telle violence".
"Je suis très déterminé". Tels sont les premiers mots de Nicolas Sarkozy dans un entretien publié mercredi par l'Est Républicain.
Selon lui, la gauche n'est pas sur une dynamique. Alors que les sondages "annonçaient 6 points de différence entre M. Hollande et moi, à 24%-30%", le résultat c'est 27%-28% !", explique le président-candidat.
Et de souligner, comme il le fait dans tous ses meetings, que "Ce sont les Français qui feront la décision".
Diviser par deux le nombre d'étrangers accueillis
"Je me refuse à culpabiliser les électeurs qui ont voté pour le Front National. Je ne les juge pas. Je ne vis pas leurs souffrances. La première chose à faire, c'est de respecter ce qu'ils ont exprimé", souligne M. Sarkozy.
"J'ai vu que M. Hollande les accusait d'avoir fait un mauvais choix, de s'être abandonnés à de mauvaises sirènes. S'il vivait dans les mêmes quartiers, s'il avait peur comme eux de perdre son emploi, peut-être son jugement serait-il moins abrupt", poursuit-il.
Rappelant sa proposition de diviser par deux le nombre d'étrangers accueillis en France, non pour des raisons idéologiques, mais parce que "cela met en péril l'équilibre de nos comptes sociaux", M. Sarkozy énumère ses propositions : fin du regroupement familial automatique, examen de connaissance du français et des valeurs de la République avant de s'installer en France".
Valoriser le travail plutôt que l'assistanat
Sur le thème du travail, Nicolas Sarkozy ne dévie pas. Ni dans le constat, ni dans les propositions.
"Il est insupportable que quelqu'un qui ne travaille pas et qui ne cotise pas gagne plus que quelqu'un qui travaille, qui cotise et qui contribue à la solidarité", souligne le président qui "propose que les bénéficiaires du RSA effectuent au minimum 7 heures de travail d'intérêt général par semaine et qu'ils soient évalués régulièrement".
"Celui qui ne fait pas d'effort d'insertion on lui supprimera l'allocation, comme on a supprimé les allocations familiales à ceux qui n'envoyaient pas leurs enfants à l'école. Quant à ceux qui fraudent les prestations sociales, ils ne pourront plus en bénéficier pendant un certain nombre d'années", annonce aussi le candidat.
Les électeurs n'appartiennent à personne
Rappelant qu'il tiendrait son engagement de "0% de déficit en 2016", M. Sarkozy interroge : "Croyez-vous que cela (notamment les propositions d'embauche de 65.000 fonctionnaires de M. Hollande) plaira aux électeurs de François Bayrou ?".
"Moi, je ne suis l'otage de personne. M. Hollande est l'otage de ses alliés. "Il y a deux mois, M. Mélenchon traitait M. Hollande de capitaine de pédalo. Il le rallie sans condition. Il faut croire qu'il est impressionné par ce capitaine de pédalo…", ironise-t-il.
Interrogé par ailleurs sur son rassemblement du 1er mai, critiqué par le parti socialiste, M. Sarkozy réplique : "Je ne savais pas que le 1er mai avait été privatisé par Monsieur Hollande".
A onze jours du scrutin décisif, Nicolas Sarkozy démontre, une fois encore, qu'il se battra jusqu'au bout.
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