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Nicolas Hulot a déclaré mercredi qu'il était "trop tôt" pour savoir s'il participerait à la campagne

"Toute expérience est enrichissante", "il n'y a pas de regrets à avoir", a expliqué le candidat sur RTL au lendemain de la proclamation officielle de sa défaite.Comme pressenti depuis le premier tour de la primaire fin juin, les militants écologistes ont préféré l'ex magistrate, Eva Joly, à l'ancien animateur pour les représenter.

France2.fr avec AFP

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Publié le 13/07/2011 12:48

Temps de lecture : 2min

Nicolas Hulot a dû s'incliner face à l'eurodéputée Eva Joly dans la primaire écologiste. (AFP - Kenzo Tribouillard)

"Toute expérience est enrichissante", "il n'y a pas de regrets à avoir", a expliqué le candidat sur RTL au lendemain de la proclamation officielle de sa défaite.

Comme pressenti depuis le premier tour de la primaire fin juin, les militants écologistes ont préféré l'ex magistrate, Eva Joly, à l'ancien animateur pour les représenter.

"Les militants ont choisi très largement Eva Joly, à partir de là (...) on dit bravo, on dit respect mais moi je retrouve ma liberté absolue", a déclaré M. Hulot.

Hulot n'a rien décidé...

Viendra-t-il aux Journées d'été d'EELV à Clermont-Ferrand (18-20 août)? "A ce stade, il faut prendre de la distance, analyser des choses, saluer la victoire d'Eva, espérer que l'écologie politique remporte un succès", a-t-il déclaré, jugeant qu'il était "trop tôt" pour savoir s'il participerait à la campagne.

"Où est-ce que je suis le plus utile?", "est-ce que j'apporte quelque chose à Europe Ecologie-Les Verts? Est-ce qu'ils m'apportent quelque chose ? C'est la vraie question. Il faut y répondre tranquillement", "pas sous le coup de la tristesse", a-t-il souligné, parlant en "homme libre".

Mais il a répété n'avoir "qu'une parole" et qu'il ne ferait "rien qui contrarie la dynamique de cette campagne". Quant à un éventuel poste de ministre, "il y en a qui sont là pour ça", "moi je ne cherche pas un job".

... mais blessé par l'épisode de Notre-Dame-des-Landes et l'absence de soutien

Revenant sur les attaques subies pendant la campagne, l'ex-animateur d'Ushuaïa a répondu: "quand on a l'habitude de plonger avec des requins, sans cage, il n'y a pas grand chose qui vous impressionne !"

Quant au seau d'épluchures reçues lors de la mobilisation contre l'aéroport Notre-Dame-des-Landes samedi, il a déclaré que "l'humiliation n'était pas là", soulignant: "Elle a été dans les heures qui ont suivi" car "pendant 36 heures, je n'ai pas reçu un message de soutien" de la part de "ceux dont je pense être proches".

"Ca m'a beaucoup peiné, blessé", a-t-il souligné, relevant avoir "même cru percevoir des petits sourires satisfaits".

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