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Nicolas Dupont-Aignan plaide l'humour après avoir appelé à "ne pas laisser repartir vivants" les députés LREM qui voteraient la loi Pacte

Le député de l'Essonne a tenu ces propos lors d'un rassemblement public samedi, en présence d'élus d'autres formations politiques, qui les ont dénoncés.

franceinfo

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Publié le 18/02/2019 07:52 Mis à jour le 18/02/2019 08:29

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Le député Debout la France Nicolas Dupont-Aignan lors d'une rencontre avec l'essayiste Eric Zemmour, le 13 février 2019, à Yerres (Essonne). (MAXPPP)

Deux députés de la majorité, l'élue MoDem Maud Petit et l'élu LREM Laurent Saint-Martin, ont condamné dans un communiqué, dimanche 17 février, des propos "abjects et irresponsables" tenus par le député de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan, la veille, lors d'un rassemblement public où ils étaient présents. Ce dernier, dans son discours, a appelé à "ne pas laisser repartir vivants les députés En marche ! s'ils votent le texte à l'Assemblée", en référence au projet de loi Pacte.

"J'ai tout de suite précisé qu'il s'agissait d'une blague, d'ailleurs tout le monde a compris", s'est défendu Nicolas Dupont-Aignan, cité par Le Parisien. "C'est une expression populaire, il n'y avait aucune intention malveillante. Leur communiqué est de la pure instrumentalisation", estime le président du parti Debout la France, qui juge les deux députés de la majorité "gonflés d'être venus".

"Le rôle d'un élu n'est pas d'appeler au lynchage"

Nicolas Dupont-Aignan a tenu ces propos lors d'une manifestation organisée à Orly (Val-de-Marne) pour protester contre les nuisances sonores liées à l'aéroport, mais aussi contre la privatisation d'Aéroports de Paris, prévue par le projet de loi Pacte. D'autres élus étaient présents. "Il a fallu qu'on me répète ses propos pour que je sois sûr de ce que j'avais entendu. Quand cela s'est confirmé, je suis parti", a affirmé au Parisien Damien Allouch, conseiller départemental PS de l'Essonne. François Durovray, président LR de ce même conseil départemental, a répondu à Nicolas Dupont-Aignan à la tribune, affirmant que "le rôle d'un élu n'était pas d'appeler au lynchage d'autres élus".