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Municipales : les candidats notés sur leur programme environnemental

L'initiative émane du Réseau action climat (RAC). Ce dernier note, ce lundi, l'engagement des candidats aux municipales dans les grandes villes envers "une vraie transition énergétique". Sur son site internet, ils sont notés de A à D selon leurs réponses à 23 questions portant, entre autres, sur l'urbanisme, la mobilité, l'énergie ou encore l'éco-responsabilité.

Matthieu Mondoloni

Radio France

Publié le 24/02/2014 15:46 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

Un A pour Alain Juppé à Bordeaux ou Anne Hidalgo à Paris, mais un C pour Gérard Collomb à Lyon et un D pour Jean-Claude Gaudin à Marseille... Le RAC (Réseau action climat), qui regroupe plusieurs ONG environnementales comme Greenpeace ou Oxfam France, note depuis ce lundi les candidats aux municipales dans les grandes villes sur leur programme en matière de "transition énergétique ".

Une soixantaine d'entre eux, dans les dix plus grandes villes de France, ont répondu à une série de 23 questions. Elles "concernent les thématiques : urbanisme, mobilité, bâtiments, énergie, alimentation/agriculture, déchets, éco-responsabilité, gouvernance, et les candidats étaient appelés à s'engager sur la mise en œuvre de ces actions pendant la durée de leur mandat ", précise le RAC dans sa fiche méthodologique.

"Si la plupart des candidats a marqué un intérêt poli, (...) la problématique climatique et énergétique reste secondaire et les engagements largement améliorables ", constate le RAC. Mais le réseau souligne des disparités en fonction des candidats.

Certains candidats "enthousiastes ", d'autres moins

Les "plus enthousiastes " sur ces questions se trouvent à Bordeaux, Nice ou encore Paris où "villes à 30 km/h, rénovation massive des bâtiments privés, limitation de l'étalement urbain et préservation des terres agricoles... devraient voir le jour ". En revanche, le RAC "regrette le faible taux de réponses obtenu à Marseille et Montpellier, en dépit de la multiplication des événements climatiques extrêmes ces dernières semaines ".

Sur son compte Twitter, le RAC propose aux candidats qui n'ont pas encore répondu de le faire.

Le RAC, qui précise n'être "relié à aucun parti politique ", indique ne pas avoir envoyé de questionnaire aux candidats dont "les valeurs sont incompatibles avec celles que défend le Réseau (notamment la promotion de la solidarité internationale, nationale et locale) ", soit ceux du Front National ainsi que la liste Nissa Rebela (Nice).

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Les villes concernées sont Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Strasbourg et Toulouse. Les résultats ont été publiés sur le site du Réseau action climat.