: Vidéo Le député Richard Ramos dénonce l’influence des lobbies au sein de l’Assemblée nationale
Le député MoDem Richard Ramos dénonce l’influence des lobbies au sein de l’Assemblée nationale. Il estime que ces derniers dessinent notamment les limites d’un modèle décrit comme démocratique.
"On ne doit pas influencer par un cadeau"
Le député MoDem Richard Ramos a pour ambition d’encadrer encore plus le lobbying en France, symptomatique, selon lui, d’une "démocratie en danger". "Il y a quelque temps, ici dans ce Parlement, je vois des sacs noirs partout dans le couloir et on me dit : ‘vous avez reçu un colis’", raconte l’élu. Richard Ramos nous montre alors un sac noir, avec à l’intérieur, une bouteille de vin. Un cadeau. Il admet ensuite que les lobbies sont particulièrement actifs auprès des élus français. "On ne doit pas influencer par un cadeau", estime-t-il.
Autre point noir aux yeux de l’élu : les amendements pré-rédigés. "Il arrive parfois qu’on reçoive les amendements pré-rédigés", confie Richard Ramos. "Comme si le député était assez con pour remettre un amendement qui était pré-écrit", poursuit-il.
Un danger pour la démocratie
Les lobbies sont des organisations qui défendent leurs valeurs et intérêts auprès des décideurs politiques. La loi du 9 décembre 2016 précise que tout représentant d’intérêts doit communiquer à la Haute Autorité de la vie publique : son identité, le champ de ses activités, ses actions et le montant des dépenses liées, le nombre de personnes qu’il emploie, les organisations en lien avec les intérêts représentés auxquels il appartient.
En revanche, ils ne sont pas obligés d’indiquer quels parlementaires ils rencontrent. "Si demain on [un groupe de lobbyiste] m’invite dans un restaurant avec ma famille, mes trois filles, là, on voit que c’est un danger".
Ainsi, Richard Ramos est clair : les députés doivent avoir "leur libre arbitre". Si les groupes d’influence jouent un rôle important sur la vie parlementaire et peuvent infléchir l’opinion des élus, il est alors nécessaire de mettre en place un cadre légal pour empêcher certaines dérives. "C’est trop d’argent, donc ces groupes de pression existeront toujours. C’est d’ailleurs pour ça qu’il faut les encadrer", conclut l’élu français.
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