Vote de confiance : "Ça arrive un peu trop tôt pour Bruno Retailleau, qui doit montrer que la droite, ce n'est pas le macronisme", analyse Albert Zennou, rédacteur en chef du service politique du "Figaro"

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Article rédigé par franceinfo - Édité par l'agence 6Medias
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La Droite républicaine peut-elle sortir gagnante du vote de confiance et de la chute potentielle du gouvernement Bayrou ? Pour en parler, Albert Zennou, rédacteur en chef du service politique du "Figaro", livre son éclairage dans "La Matinale" du 28 août sur cette occasion, trop précoce, selon lui, pour le parti de Bruno Retailleau.

Le vote de confiance du 8 septembre, et la fin esquissée du gouvernement de François Bayrou, est-elle la porte de sortie tant espérée pour Bruno Retailleau, qui en quittant Beauvau pourrait s'atteler à préparer l'échéance de la présidentielle de 2027 ? "L'occasion n'est pas si 'en or' que cela", pointe Albert Zennou, le rédacteur en chef du service politique du Figaro, invité de "La Matinale" ce jeudi.

"Les LR comme le Parti socialiste, n'apprécieraient pas une dissolution"

"Ça arrive un peu trop tôt", précise le journaliste, car "la situation idéale pour Retailleau, pour préparer la présidentielle de 2027, c'était plutôt après les municipales". En remportant "quelques villes emblématiques", cela aurait conféré à LR "une dynamique de campagne et politique" favorable à "une impulsion à une candidature" à l'Élysée, développe Albert Zennou. Par ailleurs, il faut encore trouver "un point de désaccord" majeur, "une vraie raison de partir, pour montrer que, la droite, ce n'est pas le macronisme", note le journaliste politique.

Concernant l'idée d'une nouvelle dissolution, "les LR sont un peu comme le Parti socialiste, ils n'apprécieraient pas outre mesure une dissolution", car cette issue "pourrait les contraindre à faire des choix difficiles", explique Albert Zennou.

Retrouvez l'intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.

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