Législatives : un candidat Les Républicains lâché par ses soutiens après avoir inventé la mort de sa mère
Déjà contesté dans son camp, Sébastien Ginet, candidat dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, a menti pour justifier un retard à un rendez-vous, choquant son principal soutien.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/05/31/phppJzW8W_1.jpg)
C'est un gros mensonge qui a choqué ses soutiens, et qui a probablement surpris sa mère. Candidat aux élections législatives dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, face au porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, Sébastien Ginet, président de la fédération Les Républicains du département, est peu à peu lâché par ses soutiens. En cause : un gros mensonge pour excuser un retard à un rendez-vous avec des journalistes de France 3 Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Pour justifier une indisponibilité, "Sébastien Ginet avait prétexté le décès de sa mère" d'un cancer du pancréas, écrit France 3, lundi 29 mai. Mais ces derniers ont pu joindre la mère du candidat, tout à fait vivante.
"J'ai pété un câble et j'en suis désolé"
Un mensonge qui a déçu Daniel Spagnou, maire LR de Sisteron, président du comité de soutien et mentor de Sébastien Ginet, déjà très contesté dans son camp. "Les erreurs de jeunesse sont certes parfois pardonnables, mais devant ce mensonge plus que regrettable et que je ne peux cautionner, je me vois dans l'obligation, et à regrets, de ne plus participer à la campagne de Sébastien Ginet dans le cadre des élections législatives", écrit l'édile dans un communiqué. Pour lui, cette "fausse information" est "d’autant plus choquante alors que nous fêtions [dimanche] toutes les mamans de France". D'autant plus que Sébastien Ginet, âgé de 27 ans, n'en est pas à son premier mensonge, comme le rappelle France 3.
Doutes sur le candidat LR de la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence
Sébastien Ginet a présenté des excuses, dans un autre texte, cité par la presse locale, et au téléphone avec une journaliste de France 3. "Je n'aurais jamais dû dire ça, j'ai pété un câble et j'en suis désolé", déclare le candidat, âgé de 30 ans, qui doit aussi faire face à une candidature dissidente à droite dans sa circonscription. Ses excuses n'ont apparemment pas suffi, et plusieurs autres élus et soutiens locaux ont fait part, depuis lundi, de leur déception à l'égard du candidat investi par LR. "Je ne peux pas me retirer, pour des raisons légales, parce qu'on a dépassé largement le délai qui me le permettait", explique toutefois Sébastien Ginet.
À regarder
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter