Présidence de LR : l'ex-député Pierre-Henri Dumont salue "l'extraordinaire regain qu'a apporté cette élection pour les Républicains"

Bruno Retailleau a été élu, dimanche, à la présidence des Républicains.

franceinfo

Radio France

Publié le 18/05/2025 19:59

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Pierre-Henri Dumont, ancien député LR, invité de franceinfo (photo d'illustration). (FRANCEINFO)

"Il faut souligner l'extraordinaire regain et élan qu'a apporté cette élection pour les Républicains", a réagi dimanche 18 mai, sur franceinfo Pierre-Henri Dumont, l'ex-député LR du Pas-de-Calais, après l'élection de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains.

L'actuel secrétaire général adjoint des Républicains affirme que LR est "le premier parti de France en nombre d'adhérents". Il estime que "le principal gagnant, c'est évidemment Bruno Retailleau, mais c'est surtout le parti Les Républicains. Cette large victoire oblige d'autant plus Bruno Retailleau à ne pas décevoir". Pierre-Henri Dumont appelle "à travailler sur les idées et faire corréler les attentes extrêmement élevées et importantes des Françaises et des Français (…) avec ce que nous pouvons proposer pour nos compatriotes, en particulier en vue de l'élection présidentielle de 2027".

"Travailler sur les idées avant de parler des personnes"

Pierre-Henri Dumont appelle à présent à "travailler sur les idées avant de parler des personnes", en vue de la prochaine présidentielle. "Ça fait combien de temps que la droite n'a pas eu d'idées neuves, combien de temps que la droite n'a pas été capable de faire correspondre les attentes légitimes des Françaises et des Français avec ce qu'elle proposait à une élection présidentielle ?", interroge l'ex-député. "Si on estime que parce que Bruno a gagné à 75-25, qu'on a 120 000 adhérents et qu'on est le premier parti de France en termes de nombre d'adhérents et qu'on a une autoroute jusque 2027, on va refaire 5 %", alerte le secrétaire général adjoint des Républicains.

Il appelle à ce que cette élection "ne soit pas qu'un simple feu de paille où des gens ont adhéré pour pouvoir voter", mais qu'elle soit "le début d'un grand embrasement de la population pour qu'ils puissent rejoindre les Républicains et participer à la construction d'un véritable projet de rupture pour notre pays en 2027".