Présidence des Républicains : Bruno Retailleau promet que "ce ne sera pas un match sanglant" face à Laurent Wauquiez
Alors que l'entourage de Laurent Wauquiez l'accuse d'avoir lancé une "guerre des chefs", le ministre de l'Intérieur assure que les "différences de fond" ne se "règlent pas dans la brutalité mais dans les urnes".
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/02/16/000-36xu873-67b1b06b0503a478397881.jpg)
Bruno Retailleau, candidat à la présidence du parti Les Républicains face à Laurent Wauquiez, a promis que l'élection interne "ne sera pas un match sanglant" dans un entretien publié par Le Parisien samedi 15 février. "Les différences de fond, de tempérament, d'incarnation ne se règlent pas dans la brutalité mais dans les urnes", explique le ministre de l'Intérieur. L'entourage de l'ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes l'accuse d'avoir lancé une "guerre des chefs" en présentant sa candidature. Ce que réfute l'ancien sénateur : "Ce n'est pas moi qui l'installerai. Pour faire la guerre, il faut être deux."
"François Bayrou est Premier ministre et président du MoDem. Laurent Wauquiez lui-même est président de groupe, à la fois dans sa région et à l'Assemblée nationale, et il aspire à diriger un parti", a-t-il encore répondu à ceux qui lui reprochent de ne pouvoir être ministre et président de parti à la fois. "C'est une question d'organisation." Fier d'une "dynamique très forte" autour de sa candidature, il affirme que son équipe est "submergée d'appels de réadhésion", évoquant "plus de 15 000 personnes qui ont rejoint mon comité de soutien pour réadhérer et s'engager".
Bruno Retailleau explique s'adresser "à tous ceux qui veulent que le travail paie plutôt que l'assistanat, que l'Etat se réforme et arrête de faire les poches des Français, que l'école transmette des savoirs et la fierté française". Et concernant le parti lui-même, son objectif, assure-t-il, est de "retrouver une convivialité, une collégialité, et que les militants ne soient plus considérés comme des remplisseurs de salle ou des distributeurs de tracts". Il répète vouloir "convaincre autant des électeurs macronistes que ceux du RN" sans pour autant transformer Les Républicains en "écurie présidentielle".
À regarder
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
-
Un couple sauvé des eaux au Mexique
-
Ces méthodes spectaculaires contre les courses-poursuites
-
Opération anti-drogue : 400 policiers mobilisés à Grenoble
-
En Turquie, une femme sauvée in extremis devant un tramway
-
14 milliards d'impôts en plus, qui va payer ?
-
Gaza : comment désarmer le Hamas ?
-
Menace sur les réseaux : 100 000 euros pour t*er un juge
-
Cédric Jubillar : 30 ans requis contre l'accusé
-
Impôts, retraites, que prévoit le budget 2026 ?
-
Rihanna, reine des streams sans rien faire
-
Que changera la suspension de la réforme des retraites si elle est votée ?
-
Salaire : êtes-vous prêts à jouer la transparence ?
-
Ici, des collégiens dorment à la rue
-
Nouvelle éruption d'un volcan dans l'est de l'Indonésie
-
Cœur artificiel : l'angoisse des greffés Carmat
-
Pourquoi le vote du budget peut te concerner
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Laurent Nuñez, nouveau ministère de l'Intérieur, se confie sur les attentats de 2015
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter