Présidence des Républicains : Bruno Retailleau promet que "ce ne sera pas un match sanglant" face à Laurent Wauquiez

Alors que l'entourage de Laurent Wauquiez l'accuse d'avoir lancé une "guerre des chefs", le ministre de l'Intérieur assure que les "différences de fond" ne se "règlent pas dans la brutalité mais dans les urnes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau lors d'un meeting à Grenoble (Isère), le 14 février 2025. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau lors d'un meeting à Grenoble (Isère), le 14 février 2025. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Bruno Retailleau, candidat à la présidence du parti Les Républicains face à Laurent Wauquiez, a promis que l'élection interne "ne sera pas un match sanglant" dans un entretien publié par Le Parisien samedi 15 février. "Les différences de fond, de tempérament, d'incarnation ne se règlent pas dans la brutalité mais dans les urnes", explique le ministre de l'Intérieur. L'entourage de l'ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes l'accuse d'avoir lancé une "guerre des chefs" en présentant sa candidature. Ce que réfute l'ancien sénateur : "Ce n'est pas moi qui l'installerai. Pour faire la guerre, il faut être deux."

"François Bayrou est Premier ministre et président du MoDem. Laurent Wauquiez lui-même est président de groupe, à la fois dans sa région et à l'Assemblée nationale, et il aspire à diriger un parti", a-t-il encore répondu à ceux qui lui reprochent de ne pouvoir être ministre et président de parti à la fois. "C'est une question d'organisation." Fier d'une "dynamique très forte" autour de sa candidature, il affirme que son équipe est "submergée d'appels de réadhésion", évoquant "plus de 15 000 personnes qui ont rejoint mon comité de soutien pour réadhérer et s'engager".

Bruno Retailleau explique s'adresser "à tous ceux qui veulent que le travail paie plutôt que l'assistanat, que l'Etat se réforme et arrête de faire les poches des Français, que l'école transmette des savoirs et la fierté française". Et concernant le parti lui-même, son objectif, assure-t-il, est de "retrouver une convivialité, une collégialité, et que les militants ne soient plus considérés comme des remplisseurs de salle ou des distributeurs de tracts". Il répète vouloir "convaincre autant des électeurs macronistes que ceux du RN" sans pour autant transformer Les Républicains en "écurie présidentielle".

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