Présidence des Républicains : battu largement, Laurent Wauquiez appelle la droite "à ne pas se diluer dans le macronisme"

Le psychodrame de 2012 ne se reproduira pas. Laurent Wauquiez a reconnu sa défaite, dimanche 18 mai, face à Bruno Retailleau pour la présidence des Républicains et appelé la droite à porter un "projet de rupture", possible "si nous ne sommes pas dilués dans le macronisme". "Il faut faire en sorte que nous soyons unis pour gagner, parce que divisés, nous sommes sûrs de perdre. Ma conviction reste la même, il faut rassembler toute la droite", a-t-il déclaré depuis le Puy-en-Velay (Haute-Loire). 

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Bruno Retailleau l'emporte largement avec 74,3% des voix. Après trois mois de campagne, les adhérents des Républicains (LR) ont départagé les deux candidats à la présidence de leur parti. Bruno Retailleau a été élu avec 74,31% des voix, contre 25,7% pour Laurent Wauquiez. Au total, un peu plus de 80% des 120 000 adhérents ont pris part au vote, selon la direction du parti. Cette élection fait du ministre de l'Intérieur le candidat naturel des LR pour l'élection présidentielle de 2027.

Un quart des adhérents avaient voté samedi soir. La participation à l'élection du président des Républicains atteignait 25% samedi à 20 heures, a appris franceinfo auprès de l'entourage de Bruno Retailleau. Les adhérents avaient pu commencer à voter deux heures avant, par vote électronique.

Un poste vacant depuis plusieurs mois. Depuis que l'ancien patron de la droite, Eric Ciotti, a choisi de s'allier au Rassemblement national lors des législatives anticipées en juin, le bureau du parti se trouve sans président. Exclu par les autres dirigeants LR, Eric Ciotti n'avait, dans un premier temps, pas accepté son éviction. Plusieurs décisions de justice lui ont même donné raison. Mais la bataille s'est terminée à l'automne, lorsque le député des Alpes-Maritimes a décidé, de son plein gré, de claquer la porte des Républicains.