Législative partielle de Paris : l'ancienne ministre Frédérique Bredin candidate du PS pour s'opposer à Rachida Dati et Michel Barnier

Le conseil fédéral parisien du PS a officiellement proposé mercredi soir, à l'unanimité, son nom au Bureau national du parti.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma français (CNC), avant la signature d'un accord bilatéral avec le directeur général du Centre national du cinéma roumain à Bucarest, le 29 octobre 2013. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)
Frédérique Bredin, présidente du Centre national du cinéma français (CNC), avant la signature d'un accord bilatéral avec le directeur général du Centre national du cinéma roumain à Bucarest, le 29 octobre 2013. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)

Une ancienne ministre de François Mitterrand, Frédérique Bredin, 68 ans, sera la candidate du Parti socialiste dans la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, face à Michel Barnier et Rachida Dati, selon le parti.

Le conseil fédéral parisien du PS a officiellement proposé mercredi soir, à l'unanimité, son nom au Bureau national du parti, qui devrait l'entériner dans les prochaines semaines. "Frédérique Bredin est une femme solide et expérimentée, la meilleure des candidatures pour représenter la gauche dans la deuxième circonscription de Paris", face "à Rachida Dati et Michel Barnier qui nous proposent une bataille des egos", a expliqué à l'AFP Emma Rafowicz, en charge des élections à la fédération.

Ancienne ministre socialiste des Sports (1991-1993) dans le gouvernement d'Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy, Frédérique Bredin s'était mise en retrait de la vie politique après avoir rejoint le groupe Lagardère Medias en 2000, mais a ré-adhéré depuis quelques années au PS. Elle soutenait Emmanuel Grégoire dans la primaire socialiste pour les municipales de 2026.

Un temps jugée Macron-compatible, elle faisait partie de ceux dont le nom était évoqué lors d'un remaniement en 2018. Nommée présidente du Centre national du Cinéma (CNC) de 2013 à 2019, elle avait cependant refusé de porter la réforme du financement du cinéma souhaitée par Emmanuel Macron

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