Le site Rue89 affirme qu'une vendeuse du Printemps de Nancy a été licenciée après une plaisanterie sur Nadine Morano
"Elle plaisante sur Morano et est licenciée pour faute grave", écrit Rue 89.La ministre de l'Apprentissage effectuait des courses avec sa fille dans une boutique de vêtements Kookaï au Printemps de Nancy, accompagnée d'un garde du corps.
/2021/12/14/61b8b9ae6f81c_france2-fr-avec-agences.png)
/2013/02/07/BROADk60ron.jpg)
"Elle plaisante sur Morano et est licenciée pour faute grave", écrit Rue 89.
La ministre de l'Apprentissage effectuait des courses avec sa fille dans une boutique de vêtements Kookaï au Printemps de Nancy, accompagnée d'un garde du corps.
Les versions divergent alors entre la ministre et la vendeuse. Citée par Rue 89, Albane, la salariée licenciée raconte: "En plaisantant, un de mes collègues a affirmé qu'il pourrait le mettre en deux temps, trois mouvements par terre (le garde du corps). On arrivait alors devant la porte de service qui mène aux coursives du Printemps. J'ai répondu que pour se mesurer à lui, il fallait d'abord casser la gueule à Mme Morano. "
Toujours selon le site d'information : "La ministre se trouvait juste derrière à ce moment-là. Albane et ses collègues restent interdits : "On ne l'avait pas vue, elle n'a entendu que la fin de la discussion." Malgré les excuses de la vendeuse, Nadine Morano a alors demandé un responsable et aurait réclamé selon la vendeuse, "des suites à ce dossier".
La salariée, qui a un enfant, a été licenciée le 27 avril. Selon Rue 89, ni le Printemps ni Kookaï n'ont voulu commenter l'affaire.
La version de Nadine Morano
Dans un communiqué, la ministre raconte qu'au moment de prendre sa pause, la vendeuse aurait crié: "Il y a Nadine Morano dans le magasin, si quelqu'un veut aller lui casser la gueule". "Profondément choquée par cette interpellation menaçante, insultante et blessante", la ministre précise avoir "demandé des excuses à cette vendeuse en rappelant le droit au respect pour tout client, quel que soit son statut". Selon elle, l'employée a "reconnu la gravité de ses propos déplacés en présence de la directrice adjointe du Printemps et a fait part de ses excuses".
"Les faits en sont restés là", insiste Mme Morano, en précisant que le licenciement de la vendeuse "relève de la seule appréciation et de la seule responsabilité de son employeur", avec lequel elle n'a eu "aucun contact".
Mardi matin, sur France Info, la ministre a également dit qu'elle "se réservait le droit de poursuivre en diffamation" Rue 89.
Lire aussi :
>> Elle plaisante sur Morano et est licenciée pour faute grave
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter