Le nucléaire dans la campagne : la CGT refuse de s'afficher avec la candidate écologiste Eva Joly
La candidate EELV pour 2012, Eva Joly, s'est rendue jeudi 24 novembre en Bourgogne. Parmi ses objectifs : rencontrer les syndicats du nucléaire. Rendez-vous manqué : la CGT n'est pas venue, la CFDT n'a fait que passer. Restait quand même Solidaires.
La candidate EELV pour 2012, Eva Joly, s'est rendue jeudi 24 novembre en Bourgogne. Parmi ses objectifs : rencontrer les syndicats du nucléaire. Rendez-vous manqué : la CGT n'est pas venue, la CFDT n'a fait que passer. Restait quand même Solidaires.
La région du Creusot est le "premier bassin d'emplois nucléaires civils". L'équipe de campagne d'Eva Joly entendait donner un sens particulier à la visite jeudi de la candidate EELV au sud de la Bourgogne : signifier que l'ancienne magistrate n'est pas opposée aux travailleurs du nucléaire. Et que, bien au contraire, elle songe à leur avenir, alors qu'Areva supprime des emplois.
De ce point de vue, le message est mal passé. La CGT (puissante chez EDF) n'a pas voulu venir en raison d'un blocage au niveau national, paraît-il.
Patrick Buchot (CFDT Areva) n'a fait que passer. Après avoir brièvement discuté avec Eva Joly, sous le regard des caméras, il a fermement confié à francetv.fr/2012 : "ses propositions sont irréalisables. Arrêter 24 tranches sur 12 ans, c'est irréalisable".
Une reconversion ...dans le démantèlement des centrales
Dans la salle des fêtes de Rully, la candidate à l'Elysée s'est contentée de discuter avec deux syndicalistes locaux de Solidaires, seuls à ne pas avoir séché le rendez-vous.
Elle a donc proposé d'arrêter 24 tranches d'ici une dizaine d'années et le nucléaire d'ici 20 ans." Mon programme prévoit la reconversion", dit-elle, soulignant à l'envi que depuis Fukushima, la technologie française ne s'exporte plus. Pour elle, le nucléaire est condamné à terme.
Pour les salariés de ce secteur, elle prône une reconversion dans les énergies renouvelables. Et dans le démantêlement des centrales, qui prendra quelques dizaines d'années. Mais, à les entendre, on comprend que ceux qui s'activent aujourd'hui à les faire marcher sont peu enclins à les démonter demain.
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