Le Conseil constitutionnel statuera le 16 février sur l'anonymat des parrainages
Le Conseil constitutionnel se réunira le 16 février pour examiner la demande du Front national de ne pas rendre public les parrainages donnés par les élus aux candidats à l'élection présidentielle.
Le Conseil constitutionnel se réunira le 16 février pour examiner la demande du Front national de ne pas rendre public les parrainages donnés par les élus aux candidats à l'élection présidentielle.
Le Conseil d'Etat a accepté jeudi de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par le Front national, sur le non-anonymat des parrainages pour la présidentielle.
La question prioritaire de constitutionnalité déposée par le Front national a été acceptée jeudi par le Conseil d'Etat. Elle sera transmise au Conseil constitutionnel qui a trois mois pour rendre sa décision.
"Ce n'est que la première manche, mais c'est encourageant", déclare Louis Aliot, directeur de campagne de Marine Le Pen.
Le Front national conteste l'obligation de rendre publics les parrainages d'élus pour concourir à la présidentielle. Plusieurs maires ont déclaré avoir subi des représailles pour avoir accepté de parrainer Jean-Marie Le Pen lors des précédentes élections.
Un parcours d'obstacle pour les "petits candidats"
Simple formalité pour les "grands candidats", la quête des 500 parrainages d'élus nécessaires pour pouvoir participer à la présidentielle est un parcours d'obstacle pour les autres.
Ces parrainages se font sur un formulaire de quatre pages établi par le Conseil constitutionnel, adressé par les préfectures à chacun des élus susceptibles de parrainer dès la publication du décret convoquant les électeurs, prévue à partir du 23 février.
Les formulaires, remplis et signés de la main de l'élu, doivent être renvoyés au Conseil constitutionnel avant le 16 mars. Les promesses peuvent alors devenir
des parrainages fermes. Le Conseil constitutionnel contrôle leur validité, le gouvernement devant publier la liste des candidats vers le 20 mars.
Les noms des élus --parlementaires, élus départementaux, régionaux ou locaux-- seront rendus publics par le Conseil constitutionnel huit jours au moins avant le premier tour. "Les élus ne peuvent en aucun cas s'opposer à la publication de leur nom", a rappelé le ministère de l'Intérieur.
Le compte est-il bon ?
Selon les informations de l'AFP, voici le niveau des promesses de parrainages obtenues par les candidats à la date du 31 janvier.
- Marine Le Pen (Front national): "340 promesses à peu près, ce qui est très peu, compte tenu du fait que l'ouverture des parrainages définitifs s'effectue maintenant dans une quinzaine ou une vingtaine de jours".
- Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière): Pas de chiffre. "On se rapproche du but, on peut comparer l'évolution à 2007. A la même date, on fait aussi bien, voire un peu mieux", selon un membre de l'équipe de campagne.
- Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste): "On a atteint les 400 promesses de signature ce week-end", "c'est très difficile ça prend énormément de temps", a indiqué le responsable des signatures, Thibault Blondin.
- Christine Boutin (Parti chrétien-démocrate) approche les 250.
- Corinne Lepage (Cap 21): Pas de chiffre.
- Hervé Morin (Nouveau centre) a assuré avoir déjà récolté 300 signatures
- Dominique de Villepin (République solidaire): Pas de chiffre.
- Frédéric Nihous (Chasse, Pêche, Nature et Traditions): 223.
- Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) affirme avoir dépassé les "450 signatures" et dit qu'il aura le nombre requis.
- Jacques Cheminade a affirmé avoir "plus de 500 promesses", précisant: "Je pense qu'elles seront tenues".
Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), Eva Joly (EELV), François Hollande (PS), François Bayrou (Modem) et Nicolas Sarkozy, qui n'a pas encore déclaré sa candidature, devraient obtenir sans difficulté leurs parrainages.
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