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Raquel Garrido sanctionnée par LFI : "Je trouve ça scandaleux et inacceptable", critique la députée LFI Danièle Simonnet

On ne règle par des "différends politiques par des sanctions disciplinaires", fustige la députée.

franceinfo

Radio France

Publié le 07/11/2023 13:35

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Danièle Simonnet, conseillère de Paris et oratrice nationale de La France Insoumise, était l'invitée de franceinfo mardi 11 décembre. (FRANCEINFO)

"Je suis profondément en colère. Je trouve ça scandaleux et inacceptable", réagit mardi 7 novembre sur franceinfo Danièle Simonnet, députée LFI/Nupes de Paris, après la mise à l'écart de la députée de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido lundi par le bureau du groupe LFI à l'Assemblée nationale après ses propos sur le fonctionnement du parti et sur Jean-Luc Mélenchon.

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"On prend des mesures de sanctions disciplinaires parce que finalement, une petite poignée de dirigeants du bureau sont en désaccord politique avec ce qu'elle exprime et c'est ça qui est inacceptable", a dénoncé Danièle Simonnet. Raquel Garrido dénonce une mise au ban équivalente à celle d'Adrien Quatennens alors sanctionné par le groupe après avoir été accusé de violences conjugales. "On ne règle pas dans un mouvement, par des sanctions disciplinaires, l'expression de désaccords politiques. Il est sain d'avoir des désaccords", a rappelé Danièle Simmonet.

Le bureau doit faire volte-face

Raquel Garrido a accusé le bureau du groupe LFI à l'Assemblée de s'être "auto-proclamés instance de discipline" pour régler des différends politiques. "Est-ce que c'est pour avoir exprimé des désaccords avec Jean-Luc Mélenchon que Raquel Garrido est ainsi sanctionnée ? C'est totalement inacceptable", dénonce Danièle Simmonet. Elle appelle le bureau du groupe LFI à faire volte-face : "Le groupe s'honorerait à revenir sur cette décision qui n'avait pas à être prise par un bureau. Aucune décision ne peut être prise sans des faits concrets établis", précise-t-elle.

"On ne pourra pouvoir être crédible sur le programme que nous portons sur la VIe République que si nous assumons un fonctionnement interne démocratique. Être insoumise, c'est être attachée coûte que coûte à la question de la démocratie", a affirmé Danièle Simmonet.