Campagne 2017 de Jean-Luc Mélenchon : une association mise en examen en mars dernier
L'association l'Ère du peuple, qui assurait notamment la logistique des meetings du chef de file de La France insoumise à la présidentielle de 2017, a été mise en examen le 29 mars dernier pour "prêt illicite de main-d'oeuvre".
L'association l'Ère du peuple, fondée en 2015 par des fidèles de Jean-Luc Mélenchon pour assurer la logistique de ses meetings et lui louer du matériel informatique, a été mise en examen le 29 mars dernier dans l'enquête sur les comptes de campagne du chef de file de La France insoumise pour la présidentielle 2017 pour "prêt illicite de main-d'oeuvre", a appris mercredi 21 juillet franceinfo de source judiciaire, confirmant une information de l'AFP.
La mandataire financière de l'association, Marie-Pierre Oprandi, a également été mise en examen le 29 avril dernier pour "prêt illicite de main-d'oeuvre" ainsi que pour "usage de faux". En revanche, le magistrat a pour l'instant renoncé aux poursuites pour "escroquerie aggravée", "abus de confiance" et "financement illégal de campagne" pour lesquels l'association et la mandataire sont finalement placés sous le statut intermédiaire de témoin assisté.
Epinglé par la Commission des comptes de campagne
Le "prêt illicite de main-d'oeuvre" interdit à deux entités de nouer un contrat visant exclusivement à prêter du personnel dans un but lucratif. Or, après l'élection présidentielle, la Commission nationale des comptes de campagne avait relevé une différence entre les salaires versés et les montants facturés pour un total de 152 688 euros. Le magistrat estime ainsi que quatre employés de l'Ère du peuple auraient dû être directement rémunérés par la campagne ou le parti du candidat. Parmi ces employés, les désormais députés LFI Mathilde Panot, Bastien Lachaud et une troisième personne faisaient également partie de l'équipe de campagne de Mélenchon.
Depuis trois ans, Jean-Luc Mélenchon, de nouveau candidat pour la présidentielle 2022, conteste toute infraction et dénonce l'"atteinte à la séparation des pouvoirs". Ses proches rétorquent à l'AFP qu'ils étaient tenus par le code électoral de suivre les prix des marchés, qu'ils ont suivi les barèmes des agences d'intérim et, qu'à défaut, ils auraient pu être accusés d'une sous-facturation constituant un don déguisé. Selon eux, la même pratique avait d'ailleurs été validée par la Commission des comptes de campagne pour les élections législatives de 2017.
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