Après sa visite controversée en Algérie, le député insoumis Sébastien Delogu assure avoir évoqué le sort des Français détenus dans le pays

Dans des interviews accordées à des médias algériens, l'élu n'avait pas évoqué la situation du journaliste Christophe Gleizes et l'écrivain Boualem Sansal. "Je n'ai pas été interrogé sur ces sujets", justifie-t-il.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le député LFI Sébastien Delogu participe à un meeting à Marseille, le 20 juin 2025. (ALAIN ROBERT/SIPA)
Le député LFI Sébastien Delogu participe à un meeting à Marseille, le 20 juin 2025. (ALAIN ROBERT/SIPA)

"J'ai bien évidemment évoqué le sort de nos deux compatriotes avec les officiels algériens." Le député de La France insoumise Sébastien Delogu a répondu, vendredi 4 juillet, aux accusations de complaisance à l'égard du pouvoir algérien, après avoir gardé le silence sur les Français retenus par Alger lors d'entretiens accordés à la presse lors de sa visite sur place.

"On me reproche de ne pas avoir parlé des deux Français emprisonnés en Algérie lors de mes interviews", a écrit l'élu insoumis des Bouches-du-Rhône dans un communiqué publié sur X. "Je n'ai pas été interrogé sur ces sujets", a-t-il écrit pour justifier son silence sur la détention du journaliste Christophe Gleizes et de l'écrivain Boualem Sansal. Le député, qui a des origines algériennes, ne précise pas la teneur de ses échanges avec Alger.

Le député, candidat pressenti de LFI pour la mairie de Marseille, s'est rendu ces derniers jours en Algérie, en pleine crise diplomatique entre Paris et Alger. Fait rare, son parti a publiquement pris ses distances avec lui, évoquant des prises de position "personnelle". "Est-ce que Monsieur Delogu a demandé des comptes au régime algérien ?", a interpellé le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, mardi, à l'Assemblée nationale, l'accusant de n'avoir "rien" dit sur Boualem Sansal.

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