Le président du Rassemblement national Jordan Bardella estime une dissolution "inévitable", "dès qu'elle sera institutionnellement possible"

"Seul le retour au peuple permettra de construire une majorité claire et stable pour le pays", a estimé l'eurodéputé d'extrême droite lors de ses vœux à la presse lundi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président du RN Jordan Bardella lors de ses vœux à la presse à Paris, le 27 janvier 2025. (BERTRAND GUAY / AFP)
Le président du RN Jordan Bardella lors de ses vœux à la presse à Paris, le 27 janvier 2025. (BERTRAND GUAY / AFP)

"La dissolution semble inévitable." Jordan Bardella, président du Rassemblement national RN, a estimé, lundi 27 janvier, lors de ses vœux à la presse, à Paris, qu'il était "inévitable" de "convoquer des élections législatives dès qu'elles seront institutionnellement possibles". Cependant, celle-ci ne peut avoir lieu que sur décision du président de la République et un an après la précédente dissolution, c'est-à-dire en juillet. "Seul le retour au peuple permettra de construire une majorité claire et stable pour le pays", a ajouté l'eurodéputé d'extrême droite.

"Derrière la façade du consensus mou et d'un compromis qui ne satisfait personne, François Bayrou incarne une inertie préoccupante", a encore taclé Jordan Bardella, qui a interrogé : "Y a t-il un pilote dans l'avion ?" "Si la composition actuelle de l'Assemblée nationale, complexe et indécise, représente les propres doutes des Français, elle ne pourra rester en l'état sans plonger la France dans une forme d'immobilisme", a-t-il poursuivi.

"Il faudrait en ce sens nécessairement que le peuple tranche et achève ce qu'il a initié l'été dernier", a encore martelé celui que Marine Le Pen avait désigné comme Premier ministre en cas de victoire du RN aux législatives anticipées de juillet 2024. Interrogé sur les intentions des députés RN quant au budget, a fortiori si ce dernier devait être adopté par un 49.3, ce qui entraînerait le dépôt d'une motion de censure, Jordan Bardella n'a pas répondu clairement. "La censure, pour nous, n'est pas un jouet et n'est pas une fin", a ajouté celui dont les troupes au Palais Bourbon avaient voté la chute du gouvernement Barnier début décembre.

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