Jean-Marc Ayrault "assume avoir été obligé d'augmenter les impôts"
Devant les parlementaires socialistes réunis à Bordeaux, en proie à la fronde due au "ras-le-bol fiscal", le Premier ministre a défendu la politique gouvernementale.
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Il était venu s'adresser aux députés, sénateurs et eurodéputés socialistes, à l'occasion des journées parlementaires du PS. Mais Jean-Marc Ayrault a aussi parlé aux Français qui doutent massivement de l'exécutif. Mardi 24 septembre à Bordeaux (Gironde), le Premier ministre a déclaré dans son discours de clôture : "J'assume avoir été obligé d'augmenter les impôts".
Un nombre croissant de parlementaires socialistes s'inquiète du "ras-le-bol fiscal" des Français et veulent plus de gestes en faveur du pouvoir d'achat. "N'allons pas sur le terrain de la droite et de l'extrême droite. La question, c'est : à quoi sert l'impôt. Nous revendiquons que l'impôt, c'est pour financer des priorités", a lancé le Premier ministre à la tribune.
.@jeanmarcayrault : «Oui nous avons demandé des efforts aux Français, pour leur éviter ensuite des sacrifices bien plus grands» #JPPS
— Parti socialiste (@partisocialiste) September 24, 2013
"Ne pas baisser les bras"
Le chef du gouvernement a aussi assuré : "Notre politique ne se divise pas, elle est tout entière au service des Français et du progrès". "Il n'y a pas deux politiques au gouvernement, un zeste de politique de gauche et le reste qui serait une politique classique et libérale, mais de la cohérence." Il a alors défendu la politique menée depuis mai 2012 par François Hollande et ses ministres. Retraites, réforme fiscale, politique européenne, le Premier ministre a multiplié les formules pour assurer que "les choses sont en train de bouger".
Prévenant, comme lors de l'université d'été du PS à La Rochelle, qu'il n'y avait "rien à attendre des ambitions personnelles et des jeux d'ego", Jean-Marc Ayrault a appelé les élus socialistes à être mobilisés contre la montée du FN, et à être davantage dans l'action que dans la seule "dénonciation" : "Ne comptez pas sur moi pour alimenter le pessimisme, parce que c'est se laisser aller au défaitisme. Et nous n'avons pas le droit de baisser les bras."
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