L'ex-Premier ministre Jean Castex placé en garde à vue puis relâché, dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux en écriture

L'ancien maire de Prades (Pyrénées-Orientales) et président de la communauté de communes Conflent Canigo a été entendu jeudi par les gendarmes de Montpellier. Il a été relâché après dix heures de garde à vue.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'ancien Premier ministre Jean Castex, actuel président de la RATP, à Paris, le 20 novembre 2024. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)
L'ancien Premier ministre Jean Castex, actuel président de la RATP, à Paris, le 20 novembre 2024. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

L'ancien Premier ministre Jean Castex a été placé en garde à vue et entendu pendant dix heures par les gendarmes de Montpellier, jeudi 13 février, a appris France Télévisions de source proche du dossier, confirmant une information de BFMTV. L'ex-maire de Prades (Pyrénées-Orientales) a été relâché dans la soirée et de nouvelles investigations vont être menées, a précisé le procureur de Perpignan.

"Jean Castex, lui en tant que président de la communauté de commune de Conflent Canigo, deux anciens vice-présidents et le directeur général des services ont été placés en garde à vue, et relâchés à l'issue de la garde à vue, dans le cadre d'une enquête préliminaire pour faux, usage de faux, détournements de fonds publics sans enrichissement personnel", a déclaré à l'AFP le procureur de Perpignan. Les faits qui font l'objet de cette enquête remontent à l'époque où il était président de la communauté de communes Conflent Canigo (2015-2020).

Dans un communiqué adressé à l'AFP, Jean Castex a confirmé s'être rendu dans le cadre d'une enquête préliminaire, à la gendarmerie de Montpellier, "pour y être entendu sur des faits remontant à 2017/2018 (...), qui concernent un dossier d'aide économique" à une entreprise "dans laquelle il n'avait aucun intérêt personnel". Il dit avoir répondu "à toutes les questions" qui lui ont été posées et se tenir "sereinement à la disposition de l'autorité judiciaire".

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.