Jean Castex bientôt nommé à la tête de la RATP : c'est une "surprise" pour le syndicat Solidaires RATP, mais "ça ne va pas changer grand-chose"
L'ancien Premier ministre sera nommé prochainement après un avis favorable de la Haute autorité de la transparence de la vie publique.
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La prochaine nomination de Jean Castex à la tête de la RATP "est un peu une surprise", s'étonne mercredi 19 octobre sur franceinfo Bertrand Dumont, co-secrétaire du syndicat Solidaires RATP.
>> L'ancien Premier ministre Jean Castex pressenti pour prendre la tête de la RATP
"Compte tenu du cursus du garçon, on l'attendait pas forcément ici", poursuit-il. La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a rendu un avis favorable mardi. Le dossier de l'ancien Premier ministre doit désormais être validé par les commissions parlementaires puis le Conseil des ministres.
Une question "de projet" plutôt que "d'homme"
Selon Bertrand Dumont, il y a "des gros chantiers" mais la politique de l'ancien Premier ministre pour les gérer ne sera pas différente de celle des anciennes dirigeantes : "Que ce soit Elisabeth Borne, madame Guillouard (ancienne PDG de la RATP) ou monsieur Castex, malheureusement la politique de privatisation et de casse totale de l'entreprise publique de transports parisienne sera la même. Ça ne va pas changer grand-chose, peut-être un peu sur la forme et encore. En tout cas, sur le fond, à la virgule près, le projet sera le même", affirme-t-il.
Le syndicaliste en est persuadé, "Compte tenu de la violence avec laquelle les projets sont passés", il voit "mal monsieur Castex changer son fusil d'épaule là-dessus d'autant que les grandes directives sont déjà ordonnées." Selon lui, le problème ne vient pas de la personne mais du projet en tant que tel : "Ce n'est pas vraiment une question d'homme, c'est plutôt une question de projet. Je ne suis pas sûr que monsieur Castex puisse réécrire le projet futur pour la RATP. Le plan de reprise est défini, mais s'il nous explique le contraire on peut discuter mais je n'y crois pas trop", conclut-il.
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