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Jacques Chirac est rentré chez lui après trois semaines d'hospitalisation

L'ancien président de la République était hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière depuis le 18 septembre, à cause d'une infection pulmonaire.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 13/10/2016 15:54 Mis à jour le 13/10/2016 16:50

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Jacques Chirac lors d'une cérémonie organisée au musée du Quai Branly à Paris, le 21 novembre 2014. (PATRICK KOVARIK / AFP) — Jacques Chirac lors d'une cérémonie organisée au musée du Quai Branly à Paris, le 21 novembre 2014. (PATRICK KOVARIK / AFP)

Jacques Chirac est sorti de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, où il était hospitalisé depuis le 18 septembre à cause d'une infection pulmonaire, a annoncé son gendre jeudi 13 octobre à l'AFP. L'ancien chef de l'Etat, âgé de 83 ans, poursuivra sa convalescence à son domicile parisien.

Jacques Chirac avait dû rentrer précipitamment le 18 septembre du Maroc, où il était en villégiature avec son épouse Bernadette, afin d'être hospitalisé à Paris. Dans les jours qui avaient suivi, il avait été l'objet des rumeurs les plus alarmistes sur son état, certains allant jusqu'à évoquer sa mort, comme l'ancienne ministre Christine Boutin sur Twitter.

La famille remercie "les Françaises et Français"

La famille de l'ancien président avait alors tapé du poing sur la table et Frédéric Salat-Baroux, époux de Claude Chirac, avait demandé "instamment qu'on respecte [la] tranquillité" de l'ex-président et sa "vie privée", de même que celle de ses proches. D'autant que Bernadette Chirac avait elle aussi dû être hospitalisée brièvement pour se reposer.

Le gendre de Jacques Chirac a remercié jeudi toute l'équipe médicale et le personnel administratif de la Pitié-Salpêtrière "pour la qualité des soins prodigués et l'immense attention dont ils ont fait preuve à son égard".

La famille Chirac a aussi adressé ses remerciements à "toutes les Françaises et les Français qui lui ont témoigné leur affection et leur attachement". "Cet élan et cette gentillesse ont certainement contribué à lui donner, dans l'épreuve, ce surcroît décisif de force et d'énergie", a souligné Frédéric Salat-Baroux.