Hollande en Polynésie : un accueil fleuri mais des attentes concrètes
C'est sous une pluie tropicale que François Hollande est arrivé à Wallis-et-Futuna. L'accueil est fleuri mais les attentes sont bien réelles. L'enjeu principal de sa visite concernera le dossier de l'indemnisation des victimes des essais nucléaires que la France a conduit pendant trente ans en Polynésie.
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L'accueil est chaleureux pour le président français à son arrivée à Wallis, le territoire français le plus éloigné de la métropole dans le pacifique sud, première étape d'un périple de 45.000 kilomètres qui va le conduire ensuite en Polynésie française.
Comme prévu, il a fait les délices des photographes. Le visage impassible malgré les monceaux de fleurs accumulés sur son costume sombre, elles sont blanches à son arrivée à l’aéroport puis très colorées à la grande chefferie du royaume d’Ouvéa, où François Hollande s’est associé aux rites cérémoniels du Kava, breuvage au goût indéfinissable à base de racines de poivrier, un symbole pour les habitants de Wallis. "Vous m’avez offert cette boisson qui, pour vous, est un symbole, et qui pour moi, sera une force supplémentaire pour relever les défis qui nous attendent" a déclaré François Hollande.
Le chef de l'Etat français n'est pas venu les mains vides
François Hollande s'est ensuite rendu à Futuna, où il n'est pas venu sans rien. Il a promis une électricité moins chère, un centre de dialyses, et même un distributeur de billets de banque, inexistant à Futuna. Pendant ce temps, en Polynésie, le marché de Papeete se prépare à sa visite. "On a prévu son arrivée depuis un mois, c’est pour ça que le marché est bien décoré", explique un habitant. "C’est une bonne chose pour la Polynésie de recevoir le président français. Ça permet de renouer les liens avec la France" , ajoute une autre.
La "dette nucléaire" au cœur des préoccupations
Mais pour cet habitant, "il y a aussi certaines réticences par rapport à des revendications légitimes, ce que l’on a coutume d’appeler la dette nucléaire. Des excuses, tout le monde peut le faire, mais il faut mettre la main à la patte." La main à la patte et au porte-monnaie, pour mieux indemniser les victimes de trente ans d’essais nucléaires, et pérenniser le Fonds de reconversion de l'économie polynésienne mis en place par Jacques Chirac, venu compenser la perte d’activité liée à l’arrêt des essais en 1996.
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