Sébastien Lecornu nommé Premier ministre : les réactions des oppositions

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Article rédigé par franceinfo - / - Édité par l'agence 6Medias
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Après la démission de François Bayrou, c'est l'ancien ministre des Armées, Sébastien Lecornu qui a été nommé à Matignon. Il s'agit du 5e Premier ministre nommé en deux ans. Une nomination qui suscite une vague d'indignation auprès des oppositions.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

À peine quelques minutes après la nomination du nouveau premier ministre, les réactions politiques s'enchaînent. Parmi les premières, celle de la secrétaire nationale des écologistes, Marine Tondelier, qui parle d'une provocation de la part d'Emmanuel Macron. "Après avoir constaté que les Français exigeaient une cohabitation pour la troisième fois de suite, il nous fait le coup de mettre quelqu'un de son propre camp", déplore Marien Tondelier, secrétaire générale d'Europe Écologie Les Verts.

Même vocabulaire pour la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot, qui parle elle aussi d'une provocation et précise que les insoumis le censureront. Jean-Luc Mélenchon renchérit en dénonçant une triste comédie et demande le départ du président de la République. À gauche toujours, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, affirme qu'Emmanuel Macron s'obstine dans une voie à laquelle "aucun socialiste ne participera".

"La dernière cartouche du macronisme" selon Marine Le Pen

À l'inverse, Bruno Retailleau se réjouit qu'un socialiste ne soit pas premier ministre et espère trouver des accords avec Sébastien Lecornu. "On a un très large consensus, une unanimité pour qu'on puisse envisager de travailler à un projet, pas seulement pour nous, LR, mais aussi pour notre pays," reconnaît le Président des Républicains. Ancien Premier ministre, Édouard Philippe a aussi commenté la nomination de l'ancien ministre des Armées, qu'il connaît depuis longtemps en tant qu'élu en Normandie. "Il va avoir besoin de ce talent de discussion et d'écoute pour réussir à trouver un accord dans des circonstances dont il faut bien reconnaître qu'elles sont assez compliquées" indique Édouard Philippe.

Mais aucun accord n'est envisageable pour Marine Le Pen, qui s'est exprimée sur X. Le président tire la dernière cartouche du macronisme, bunkerisé avec son petit carré de fidèles. Après les inéluctables futures élections législatives, le premier ministre s'appellera Jordan Bardella. La passation de pouvoir entre Sébastien Lecornu et François Bayrou aura lieu mercredi 10 septembre à midi à Matignon.

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