Crise politique : "La situation permet au président de nommer un Premier ministre dans les 48 prochaines heures", a annoncé Sébastien Lecornu mercredi soir sur France 2

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Article rédigé par France 2 - Récit : E. Meyer, Montage : V. Labenne. Édité parl'agence 6Medias
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Emmanuel Macron a récupéré la main sur la situation politique, après que Sébastien Lecornu a rendu mercredi soir ses conclusions sur les deux jours de négociation avec les forces politiques. Le président promet de son côté de nommer un Premier ministre avant ce week-end.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité


Sa prise de parole était attendue. Au terme de ses consultations mercredi soir, Sébastien Lecornu a livré ses conclusions sur le plateau du "20 Heures" de France 2. "J'ai dit au président de la République que les perspectives de dissolution s'éloignaient et que je pense que la situation permet au président de nommer un Premier ministre dans les 48 prochaines heures", a-t-il annoncé.

"Donner sa chance à la gauche"

Après avoir reçu de nombreux représentants de partis, Sébastien Lecornu a une conviction : la future équipe gouvernementale devrait être déconnectée des ambitions présidentielles. Pour le Parti socialiste, la seule solution, c'est la cohabitation. "Il faut aujourd'hui donner sa chance à la gauche. C'est elle qui a la clé du compromis pour permettre au pays d'avancer. Il faut que le président de la République l'entende, et donc qu'il nomme une personnalité venant de la gauche à Matignon", souligne Philippe Brun, député PS de l'Eure.

La balle est désormais dans le camp d'Emmanuel Macron, vers qui tous les regards sont tournés. "J'entends le discours de Monsieur Lecornu comme un grand vide. C'est un grand vide. Il est venu meubler le silence assourdissant du président de la République", a pour sa part déploré Clémentine Autain, députée (Écologiste et Social) de Seine-Saint-Denis."Un sketch pathétique qui fait tourner les Français en bourrique et met notre pays dans une situation difficile à prolonger. Donc, stop aux tractations, maintenant place aux élections", tranche de son côté, dans le sillage des propos de Marine Le Pen, Thomas Ménagé, député RN du Loiret.

Emmanuel Macron s'est engagé à nommer un Premier ministre d'ici vendredi soir.

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