Motion de censure contre Michel Barnier : LFI crie à la victoire, la droite redoute un chaos politique

Publié le 05/12/2024 09:28 Mis à jour le 05/12/2024 09:50

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franceinfo - C. Rigeade, E. Pénot, T. Curtet

France Télévisions

Juste après la motion de censure adoptée contre le gouvernement Barnier, mercredi 4 décembre, Mathilde Panot a réclamé une élection présidentielle anticipée. De son côté, la droite a dénoncé une "alliance de démagogues".

À peine la motion de censure adoptée, l'onde de choc s'est propagée dans les couloirs de l'Assemblée nationale, mercredi 4 décembre. Les députés de La France insoumise, à l'origine de la motion, étaient les premiers à crier victoire. Leur cheffe de file, Mathilde Panot, a réclamé une élection présidentielle anticipée. "Aujourd'hui, par la censure de ce gouvernement, c'est toute la politique d'Emmanuel Macron qui est battue. Il ne reste qu'une solution : nous demandons maintenant à Emmanuel Macron de s'en aller", a-t-elle déclaré.

Le RN dédramatise les conséquences de la censure

Toute la gauche a voté la motion de censure, mercredi soir. Mais contrairement aux insoumis, les socialistes ne demandent pas le départ d'Emmanuel Macron. Ils se disent prêts à discuter avec le camp présidentiel. De son côté, le Rassemblement national dédramatise les conséquences de la censure, tandis que les élus de droite redoutent un chaos politique. "On a assisté aujourd'hui à une alliance de démagogues", a dénoncé Olivier Marleix, le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée.

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