Syndicats reçus par la ministre de l'Education : un rendez-vous "extrêmement tendu", confie la FSU
Le secrétaire général de la FSU assure, sur franceinfo lundi, que la rencontre avec Amélie Oudéa-Castéra a tourné court.
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Le rendez-vous avec Amélie Oudéa-Castéra était "extrêmement tendu", confie, lundi 15 janvier sur franceinfo, Benoît Teste, secrétaire général de la FSU (Fédération Syndicale Unitaire). La nouvelle ministre de l'Education nationale reçoit les syndicats tout au long de la journée et les prochains jours.
Benoît Teste revient sur les propos polémiques de la ministre qui a tenté de justifier la scolarisation de ses enfants dans une école privée à cause du manque de remplacement des professeurs absents dans le public. Le syndicaliste les juge "dénigrants." La ministre "regrette ce qu'il s'est passé mais ne prend aucun engagement", déplore Benoît Teste qui ajoute qu'elle ne donne pas de "gages sur sa volonté de conforter le service public d'éducation." Il l'assure, le problème n'est pas "sa vie personnelle" mais "les déclarations politiques sur ce qu'elle a semblé remettre en cause. C'est ça qui était tendu."
"Une crise profonde de l'éducation"
Tendu au point que le syndicat a "coupé court à la discussion" : "On a quitté la séance à un moment parce qu'on pense qu'on ne peut plus discuter de manière sereine avec cette ministre. On a dit que l'urgence était vraiment d'attirer des gens dans les professions de l'éducation." Il explique que la ministre, elle, a "déroulé tous les mêmes éléments de langage qui ne disent rien de ce qu'on fait sur les conditions de travail, sur les salaires, etc."
Lors de ce rendez-vous, Benoît Teste assure avoir "fait un exposé de ce que l'on considère comme étant une crise profonde de l'éducation, qu'elle n'a pas créée mais que ses propos ont révélée."
La crainte de la FSU est également liée au fait que la nouvelle ministre est à la tête du ministère de l'Education nationale, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques : "Le périmètre de son ministère intégrant les JO [...] ça nous fait craindre que politiquement les sujets éducation ne soient pas portés ou soient instrumentalisés par le Premier ministre ou l'Elysée à des fins de communication."
En somme, conclut Benoît Teste, "c'est un très mauvais début." Il espère que la grève du 1er février soit "une étape, un vrai soulèvement de la profession."
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