Vote de confiance : que pensent les Français à quelques heures du vote ce lundi ?

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Article rédigé par France 2 - R. Radenac, T. Leriche, V. Labenne. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

C'est l'heure de vérité pour le Premier ministre François Bayrou, qui montera à la tribune de l'Assemblée nationale ce lundi 8 septembre, pour demander la confiance des députés. Si les jeux semblent être faits, qu'en pensent les Français ? Les équipes de France Télévisions sont allées leur poser la question.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Sur un marché de Châteauroux, dans l'Indre, le verdict attendu ce lundi 8 septembre à l'Assemblée nationale ne fait pas de doute. "Il partira, je pense qu'il n'a pas trop le choix, il n'aura pas la majorité", affirme un riverain. Certains attendent même avec impatience le départ de François Bayrou."On n'en veut plus. On en a toujours après les retraités. Les retraités sont comme les autres, on a besoin d'argent", clame une femme.

Les retraités ont plutôt mal digéré la sortie du Premier ministre à propos de leur soi-disant confort. "On a bossé, on a fait 40 heures, on n'a pas regardé s'il fallait bosser. On y est allé, maintenant, il y a beaucoup trop de faignants", estime pour sa part un homme concerné.

"On devrait pouvoir donner notre avis"

Dans le Tarn, certains actifs demandent à la classe politique de mieux considérer leurs besoins. "Je pense que c'est justement aux politiciens qu'on élit de faire les bons choix pour éviter cette dette", juge un jeune homme interrogé. Un autre abonde, souhaitant davantage de consultations des citoyens : "Avec le numérique tout ça, on devrait pouvoir donner notre avis plus facilement. Et surtout, qu'on nous consulte plus souvent", pointe-t-il.

D'autres auraient souhaité que le locataire de Matignon s'empare de dossiers différents. "Je pense qu'il oublie quelque chose de fondamental dans ce débat sur les générations futures. Ce sont les problèmes environnementaux", souligne une femme.

En cas de départ de François Bayrou, le futur Premier ministre devra composer avec une Assemblée divisée et des Français aux préoccupations souvent divergentes.

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