Une semaine semée d'embuches pour François Bayrou

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Article rédigé par franceinfo - M.Miktar - Edité par l'agence 6médias
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Durant les dix derniers jours, le gouvernement de François doit faire face à l'échec du conclave sur les retraites et une motion de censure déposée par le PS.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité

Mauvaise semaine pour François Bayrou. S'il s'est accordé un satisfecit sur la méthode de travail du conclave, ses espoirs de parvenir à un accord ont été douchés par les partenaires sociaux. Face à cet échec, le Parti socialiste, qui avait jusqu'alors refusé de censurer François Bayrou, et ce même s'il était revenu sur certains engagements tels que l'absence de tabou sur l'âge de départ à la retraite, a décidé de sévir.  "Le Parlement devait avoir le dernier mot. Ces mots sont du Premier ministre lui-même. À partir du moment où il ne le fait pas, où il ne tient pas ses engagements, il se parjure et il y a une évidence à ce qu'il ne puisse pas, pour nous, rester Premier ministre et donc nous le censurons, en espérant qu'il le soit," indique Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti Socialiste.  

Une motion de censure qui ne sera pas appuyée par le RN

Symbole peut-être de la conscience de sa propre fragilité, François Bayrou pose lui-même la question. "Est-ce qu'on va arriver à la fin de l'année 2025 ? Je vais vous dire simplement, il n'y a jamais eu de gouvernement dans une situation aussi fragile que celle-là. Pourquoi ? Parce que le pays est dans une situation fragile et que son monde politique, au fond, ressemble au pays : divisé, incertain" estime François Bayrou. L'incertitude, mais jusqu'à quand ? Le gouvernement Bayrou devrait survivre à la motion de censure socialiste mardi, car celui qui ne voulait pas dépendre du Rassemblement national devrait s'en sortir grâce au parti de Marine Le Pen, qui a annoncé ne pas vouloir le faire tomber, pour l'instant. 

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