Google bombing : faire la recherche "on va tuer la France" mène au site Internet de l’UMP
Depuis le 20 février, une opération de Google bombing est menée sur le site Internet de l'UMP via la requête "on va tuer la France". La semaine dernière, taper "incapable de gouverner" conduisait au site officiel de François Hollande. Guerre du Web.
Depuis le 20 février, une opération de Google bombing est menée sur le site Internet de l'UMP via la requête "on va tuer la France". La semaine dernière, taper "incapable de gouverner" conduisait au site officiel de François Hollande. Guerre du Web.
La bataille du Web s'intensifie. Après le détournement de l'occurrence "incapable de gouverner" vers le site officiel de François Hollande, la semaine dernière, c'est au tour du site de l'UMP d'être la cible d'un "bombardement Google" depuis lundi 20 février via les termes "on va tuer la France".
Le "Google bombing" ou "bombardement Google" est une opération visant à influencer le référencement Google afin de faire remonter artificiellement le résultat d'une recherche donnée. Si plusieurs sites utilisent le même texte pour pointer sur la même cible, il devient possible d'associer une requête à la page voulue.
En résumé, il suffit de créer de nombreux liens vers une page web précise (ici, le site de l'UMP) et de les accompagner du même texte. Taper "on va tuer la France" mènera alors au site de l'UMP.
Bataille du web
"On préfèrerait qu'il y ait plus de débats sur le fond, quitte à faire de l'humour, a estimé un responsable UMP contacté par France TV 2012. Mais ce sont des choses qui arrivent."
Du côté du PS, on est plus critique.
"Nous n'apprécions pas le côté cour de récré que prend la campagne sur Internet. Nous n'encourageons pas ces actions, a affirmé Valerio Motta, en charge du web au PS au Parisien. Mais concrètement, l'impact sur le terrain de ces actions est négligeable."
Il s'agit là d'une nouvelle étape dans la bataille du web que se livrent les internautes en faveur de Nicolas Sarkozy et de François Hollande.
Dimanche, peu de temps après la création du compte Twitter de Nicolas Sarkozy, plusieurs comptes parodiques du réseau de microblogging avaient été censurés.
Certains l'ont été à la demande de l'équipe du candidat UMP, rapporte le site Rue 89.
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