Condamnation de Marine Le Pen : "Tu voles, tu payes ! Surtout quand on est un responsable politique", clame Gabriel Attal lors d'un meeting de Renaissance

L'ancien Premier a organisé son premier grand évènement depuis son élection à la tête de Renaissance en décembre.

Article rédigé par franceinfo
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Le président du parti Renaissance, Gabriel Attal, lors d'un meeting à la Cité du cinéma à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 6 avril 2025. (THOMAS SAMSON / AFP)
Le président du parti Renaissance, Gabriel Attal, lors d'un meeting à la Cité du cinéma à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 6 avril 2025. (THOMAS SAMSON / AFP)

C'était l'un des trois rendez-vous politiques de la journée. Alors que le Rassemblement national a organisé un rassemblement de soutien à Marine Le Pen et la gauche une contre-manifestation, à Paris, dimanche 6 avril, le parti Renaissance a tenu un meeting, prévu de longue date, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). L'ancien Premier ministre Gabriel Attal a prononcé un discours dans lequel il a étrillé la leader du RN. "Tu voles, tu payes ! Surtout quand on est un responsable politique", a notamment clamé le député des Hauts-de-Seine au sujet de la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics.

L'ancien chef du gouvernement, qui organisait son premier grand événement depuis son élection à la tête du parti en décembre, a dénoncé "une ingérence sans précédent" dans le soutien de Donald Trump, Vladimir Poutine ou encore Viktor Orban à la cheffe de file des députés d'extrême droite. "Au profit de qui ? D'un de leurs prestataires de service chez nous, le Rassemblement national", a lancé Gabriel Attal, estimant que "le RN, ça n'est pas l'allié de Donald Trump, c'est la groupie du trumpisme".

"Le RN, c'est le parti qui demande de la fermeté pour tous, sauf pour lui. Le parti qui ne demande l'immunité pour personne, sauf pour Madame Le Pen", a encore lancé Gabriel Attal devant les militants réunis à la Cité du cinéma. L'ex-Premier ministre a également pris ses distances avec Les Républicains. "Nous, on ne jette pas le discrédit sur la justice en remettant en cause ses décisions ou en affirmant qu'il y aurait des juges rouges. (...) Je suis fier que nous ayons été le parti totalement clair sur la question." 

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