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Vidéo Municipales : "Est-ce que la France dans sa situation actuelle peut se permettre d'avoir un Premier ministre à temps partiel ? Je ne le crois pas", Nicolas Bay

Publié le 31/01/2020 10:34

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franceinfo

Radio France

L'eurodéputé Rassemblement national Nicolas Bay était invité sur franceinfo ce vendredi.

Interrogé sur la candidature d'Édouard Philippe à la mairie du Havre pour les prochaines municipales, et à la volonté du Premier ministre d'assumer ses fonctions gouvernementales pendant la campagne, le député européen Nicolas Bay (Rassemblement national) a réagi, vendredi 31 janvier sur franceinfo.

Est-ce que la France dans sa situation actuelle peut se permettre d'avoir un Premier ministre à temps partiel ? Je ne le crois pas.

Nicolas Bay
à franceinfo

"Il a le droit de se présenter aux élections. le seul problème c'est qu'il dit, si je suis élu, je resterai à Matignon donc je ne serai pas maire. Il y a quand même une petite incohérence", estime Nicolas Bay. "La France va très mal, on a un niveau de tension rarement atteint dans l'histoire de notre pays, et on a le Premier ministre qui nous dit que pendant six semaines, il va sans doute consacrer une large partie de son temps à faire campagne." Édouard Philippe a précisé vendredi qu'il sera en campagne durant les week-ends.

Être Premier ministre de la France, cela occupe aussi le week-end. Donc, il est évident qu'il ne consacrera pas tout le temps et l'énergie nécessaire à sa fonction à Matignon.

Nicolas Bay
à franceinfo

"La cohérence ce serait de dire, explique l'eurodéputé, 'Je renonce à mes fonctions ministérielles, je me présente aux élections municipales pour ensuite occuper la fonction pour laquelle je concours au suffrage des Français'."

Nicolas Bay a également critiqué la couleur politique de la liste conduite par le Premier ministre : "On est au Havre dans la situation caricaturale des relations incestueuses entre La République en marche et Les Républicains. En réalité, c'est une liste commune, ce que ne dit pas Édouard Philippe", fustige-t-il. "La Normandie est un peu le laboratoire de cette droite un peu macronisée."