"J'ai évité de peu un lynchage" : un député FN affirme avoir été agressé par des militants CGT à Valenciennes
Sébastien Chenu raconte à franceinfo avoir "reçu des coups au visage et aux jambes" jeudi matin. Le syndicat dément.
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"Je suis encore choqué par ce qui vient de se passer", assure Sébastien Chenu. Le député FN est dans sa voiture, jeudi 15 mars, quand il répond à franceinfo. Il se rend chez son médecin "pour faire établir un certificat médical". L'élu affirme avoir été victime d'une agression lors d'un rassemblement de la CGT métallurgie à Valenciennes (Nord), mobilisée notamment contre la fermeture dans la région d'une ligne de production du groupe Vallourec, fabricant de tubes sans soudure. "Je suis arrivé seul, avec mon écharpe tricolore, raconte l'élu. J'étais calme, je ne demandais aucune prise de parole. Pourtant, je n'étais pas le bienvenu."
Physiquement et violemment agressé par milices cgt,à valenciennes,je depose plainte. J'attends condamnation du leader cgt M.Martinez @afpfr
— Sébastien Chenu (@sebchenu) 15 mars 2018
Sébastien Chenu assure avoir "reçu des coups au visage et aux jambes de la part de gros bras de la CGT". Selon son récit, une quinzaine de personnes l'ont "bousculé", "poussé", "insulté aussi" : "Les policiers ont dû intervenir."
Je me suis réfugié dans le premier commerce que j'ai trouvé, c'était une agence de voyage située sur la place. J'ai évité de peu un lynchage. C'est inadmissible qu'un élu de la République soit pris à partie physiquement.
Sébastien Chenuà franceinfo
"Quelques mots doux"
Contactée par franceinfo, l'agence de voyage a refusé de répondre à nos questions. "Mon établissement aussi donne sur la place, raconte un commerçant voisin à franceinfo. Ce matin, je n'ai pas bougé. S'il s'était passé quelque chose, j'aurais vu ou entendu. Or, là [rien]..."
De son côté, l'union locale de la CGT reconnaît que le député FN n'était "pas invité au rassemblement" et qu'il a été accueilli par "quelques mots doux". Mais "il n'y a pas eu de violence !"
On le connaît, il fait le coup à chaque fois, il vient provoquer, et attend qu'on parle de lui pour se faire de la pub.
L'union locale de la CGTà franceinfo
Sébastien Chenu annonce qu'il va porter plainte. Il demande l'examen des caméras de vidéosurveillance installées sur la place "pour retrouver [ses] agresseurs".
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