Le conseiller régional Thomas Lutz prononce le mot "sous-homme" : le RN ne le suspend pas mais déplore des "propos regrettables"
Thomas Lutz a exprimé des "regrets" et a été "rappelé à l'ordre" par le groupe RN au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
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Le Rassemblement national ne suspend pas son conseiller régional en Bourgogne-Franche-Comté, Thomas Lutz, après ses propos, jeudi, lors du conseil régional, a appris vendredi 12 avril franceinfo auprès de Julien Odoul, président du groupe RN au conseil régional. Thomas Lutz a reconnu avoir prononcé le mot allemand "untermensch", qui signifie "sous-hommes". Cette expression était notamment utilisée par les nazis pour décrire des personnes ne correspondant pas aux critères de la "race aryenne".
Julien Odoul déplore des "propos regrettables qui n'ont pas leur place". Il affirme que Thomas Lutz a été "rappelé à l'ordre". De son côté, le conseiller régional explique, dans un communiqué, avoir "utilisé de manière inadéquate, inappropriée et très malheureuse, le terme de 'untermenschen' pour qualifier le statut des élus de l’opposition au conseil régional. J'adresse mes regrets d'avoir utilisé ce mot", poursuit-il.
La présidente socialiste entend déposer deux plaintes
La séance du conseil régional avait été suspendue dans la matinée, après que les élus RN ont brandi des affiches avec les inscriptions "violeurs étrangers dehors". Une action en soutien des deux militantes du collectif d'extrême droite Nemesis interpellées, mardi, à Besançon, avec une pancarte portant le même slogan. Julien Odoul assure n'avoir "aucun regret" au sujet des affiches qui, selon lui, n'évoquent "pas tous les étrangers". Ce slogan "véhicule juste le message partagé par une immense partie des Français", soutient-il.
La présidente socialiste du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, a annoncé son intention de déposer deux plaintes. L'une concernant le terme employé par Thomas Lutz, l'autre pour "incitation à la haine" après les affiches des élus RN. Pour cette dernière, le président du groupe RN dénonce une plainte "absurde" et un "coup de communication".
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