Attentat d'Arras : les étrangers radicalisés "doivent être sans délai expulsés" et les mosquées radicales "fermées", appelle Jordan Bardella
Après l'assassinat d'un professeur à Arras vendredi dernier par un ancien élève radicalisé, le président du Rassemblement national appelle ce lundi à "mener une guerre, être implacable à l'égard de cette idéologie".
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Les étrangers radicalisés "doivent être sans délai expulsés", appelle lundi 16 octobre sur France Inter Jordan Bardella, trois jours après l'assassinat d'un professeur à Arras, tué par un ancien élève radicalisé, de nationalité russe. "Nous devons fermer toutes les mosquées radicales" et "dissoudre" les "officines islamistes", poursuit le président du Rassemblement national.
>> Ce que l'on sait de l'attaque terroriste dans un lycée d'Arras
"Il faut mener une guerre, être implacable à l'égard de cette idéologie", insiste le député européen qui affirme que la famille de l'assaillant "n'aurait pas dû être sur le territoire français". Le principal suspect de l'attaque est fiché S et son frère est incarcéré pour "association de malfaiteurs terroristes". L'assaillant n'était pas expulsable, car il est arrivé en France avant ses 13 ans.
La loi immigration, examinée à partir du mois de novembre au Sénat, "permettra" justement, selon Gérald Darmanin, "d'expulser tous ceux qui, même arrivés à deux ou trois ans, sont étrangers et méritent de retourner dans leurs pays d'origine". "Ben voyons", réagit Jordan Bardella à l'évocation de ce projet de loi.
Le président du RN appelle à "un bras de fer diplomatique avec les pays d'origine" des étrangers radicalisés afin de les expulser. Il liste plusieurs "leviers" pour, selon lui, peser dans la balance : le transfert de fonds privés, l'aide au co-développement public donné à ces États et les laissez-passer consulaires pour "faire pression" sur ces États.
Jordan Bardella appelle de nouveau, mais cette fois à demi-mots, à la démission du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin : "Quand on a failli, on s'en va", dit-il. "Après le Bataclan, après Nice (...) il ne s'est rien passé", insiste l'eurodéputé.
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