Procès des assistants parlementaires du FN : "On a dépassé le juridique et on est rentré dans le politique", fustige Thomas Ménagé après les réquisitions
Au procès des assistants parlementaires du FN, la procureur a requis, mercredi, cinq ans de prison, dont deux ans de prison ferme, et cinq ans d'inéligibilité contre Marine Le Pen.
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"On a dépassé le juridique et on est rentré dans le politique", "on est dans un combat politique contre le Rassemblement national, contre Marine Le Pen", fustige Thomas Ménagé porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, député du Loiret, mercredi 13 novrembre, après les réquisitions au procès de l'affaire des assistants parlementaires du Front national (l'ancien nom du Rassemblement national).
Le parquet a demandé la condamnation de tous les prévenus, y compris du parti jugé comme personne morale. Il a requis cinq ans de prison, dont deux ans fermes aménageables, et une peine d'inélégibilité de cinq ans à l'encontre de Marine Le Pen. "On voit que les réquisitions sont purement scandaleuses, disproportionnées, par rapport au fond du dossier", réagit l'élu loirétain.
"La procureure cherche à être dans un combat politique"
Thomas Ménagé dénonce en particulier la demande d'une exécution provisoire de la peine. "On voit bien que, sur le ton, sur le fond, sur la forme, la procureure cherche à être dans un combat politique et à empêcher les Français de choisir leur future présidente de la République, à empêcher Marine Le Pen de se présenter lors des prochaines élections", s'emporte le député.
"Ce serait très grave de voir la principale opposante au pouvoir en place, celle qui est la mieux placée pour gagner en 2027, le premier parti de France, être empêchés de concourir", estime Thomas Ménagé. Il accuse le parquet de vouloir "tuer économiquement" et "tuer politiquement" le Rassemblement national. Il dit espérer que "les juges du fond seront très loin de ces réquisitions", car, "sur le fond du dossier, tous les arguments ont été donnés", assure-t-il. "C'est digne de systèmes qui ne sont pas des démocraties d'empêcher la principale opposante politique de se présenter", assène le porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale.
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