Condamnation de Marine Le Pen : Elisabeth Borne déclare "ne pas partager" le "trouble" exprimé par François Bayrou sur la peine d'inéligibilité

Elisabeth Borne était l'invitée de "Questions politiques" sur France Inter et franceinfo, dimanche 6 avril.

Article rédigé par franceinfo
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Elisabeth Borne était l'invitée de "Questions politiques" sur France Inter et franceinfo, dimanche 6 avril. (FRANCEINFO)
Elisabeth Borne était l'invitée de "Questions politiques" sur France Inter et franceinfo, dimanche 6 avril. (FRANCEINFO)

La ministre de l'Education nationale, Elisabeth Borne, déclare "ne pas partager" la position personnelle de François Bayrou sur l'exécution provisoire prononcée dans le jugement de Marine Le Pen. Le Premier ministre s'est dit "troublé" à l'énoncé du jugement à l'encontre de l'ancienne patronne du FN puis du RN, condamnée à cinq ans d'inéligibilité avec exécution immédiate, même en cas d'appel, dans l'affaire des assistants parlementaires du FN.

Interrogée sur France Inter, dimanche 6 avril, Elisabeth Borne estime que le risque de récidive, qui a motivé l'exécution provisoire, est avéré. "On est typiquement dans le cas où il y a un risque de récidive, le Rassemblement national conteste le principe même de ce qui lui est reproché", souligne la ministre de l'Education.

"Le Rassemblement national considère qu'il est dans son bon droit d'utiliser des fonds européens en dehors des règlements fixés par la Commission européenne", rappelle-t-elle. Marine Le Pen est accusée d'avoir mis en place en système frauduleux pour utiliser l'argent de l'Europe destiné aux assistants des eurodéputés pour le fonctionnement du parti.

Faut-il supprimer l'exécution provisoire pour les peines d'inéligibilité ? "Ce n'est pas mon point de vue", répond Elisabeth Borne alors qu'Eric Ciotti, allié du RN, compte déposer avec son groupe UDR (Union des droites pour la République) une proposition de loi en juin pour supprimer ce dispositif.

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