François Rebsamen a annoncé jeudi qu'il irait en Languedoc-Roussillon soutenir les socialistes restés fidèles à Frêche
"C'est pour montrer à ces amis, à ces élus, des signes de solidarité que j'envisage de me rendre à Montpellier, à Nîmes, ou là où on me demandera, pour leur dire que je suis solidaire de leur action et pour les féliciter pour tout ce qu'ils ont fait", a affirmé M. Rebsamen sur France 3.
"C'est pour montrer à ces amis, à ces élus, des signes de solidarité que j'envisage de me rendre à Montpellier, à Nîmes, ou là où on me demandera, pour leur dire que je suis solidaire de leur action et pour les féliciter pour tout ce qu'ils ont fait", a affirmé M. Rebsamen sur France 3.
Les socialistes restés présents sur la liste Frêche sont considérés comme "en dehors du parti".
François Rebsamen a souligné qu'avec ce déplacement - annoncé par Le Parisien pour le 11 mars-, il veut "envoyer un message": il est "inenvisageable qu'il y ait la moindre sanction disciplinaire à l'égard de ces élus qui n'ont pas démérité" et qui "ont fait un travail excellent depuis 2004".
"Je ne vais pas contre Martine Aubry", a encore souligné M. Rebsamen, ex-allié de Ségolène Royal. "Je vais avec mes amis socialistes - présidents de conseil général, parlementaires, sénateurs - qui tous se sont rassemblés pour conserver cette région à gauche".
Pour lui, "il faut garder cette région à gauche" dans "l'intérêt même des habitants de Languedoc-Roussillon" et "la liste la mieux placée est celle qui est emmenée par le divers gauche Georges Frêche".
M. Rebsamen s'était abstenu le 2 février lors du vote au bureau national pour investir la maire de Montpellier Hélène Mandroux pour contrer Georges Frêche que la direction du PS a lâché après son dernier dérapage verbal sur la "tronche pas catholique" de Laurent Fabius.
"Je ne cautionne pas les propos de Georges Frêche", a affirmé M. Rebsamen. "On sait qu'il dérape fréquemment, a une tendance à se laisser aller à la provocation ou à répondre à d'autres provocations, c'est un personnage haut en couleur" mais "c'est aussi un bâtisseur" et "il semblerait - les sondages le confirment - que les habitants ont confiance dans cette équipe pour continuer l'action entreprise".
Claude Bartolone, proche de la première secrétaire Martine Aubry, avait affirmé lundi qu'une cinquantaine de membres du PS figurant sur les listes Frêche sont désormais "en dehors du parti".
Le Bureau national du PS devrait constater cet état de fait mardi prochain.
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