François Hollande : "Même un président impopulaire peut agir"
Déterminé à "agir jusqu'au bout", le chef de l'Etat assure qu'il ne sera pas candidat en 2017 si le chômage ne baisse pas de manière "crédible".
Agir jusqu'au bout malgré le désamour des Français. Tel est le credo de François Hollande à moins de deux ans de la prochaine échéance présidentielle. En France, "même un président impopulaire peut agir avec une grande capacité, une grande liberté ( ...), c'est ça qui fait la différence entre nos institutions et celles de nos pays voisins", a fait valoir le chef de l'Etat, lundi 27 juillet, lors de son dîner annuel avec la presse présidentielle.
"Un quinquennat se joue sur toute la durée. Nous sommes en juillet 2015, il faudra agir jusqu'au bout", a assuré le président devant la centaine de journalistes présents à la Maison des polytechniciens, juste derrière le musée d'Orsay, à Paris.
"J'avais pris un engagement, il devra être tenu"
Le président a aussi longuement disserté sur les qualités qui font, selon lui, "un bon président". Pour lui, "c'est celui qui prend les décisions conformes aux intérêts de notre nation (...), celui qui pense qu'il agit non pas pour une échéance, non pas pour un camp, mais parce qu'il pense qu'il va être décisif pour son propre pays", a-t-il souligné, citant de façon plutôt inattendue Georges Pompidou et la priorité que le successeur du général de Gaulle avait donnée à "la politique industrielle".
En ce qui le concerne, c'est l'inversion de la courbe du chômage qui déterminera sa candidature à un second mandat, comme il l'avait déjà redit le 14 juillet. "C'est dans l'année 2016 que cette baisse crédible doit apparaître", a-t-il précisé. Il s'agit de "faire diminuer le chômage suffisamment longtemps pour que ce soit suffisamment crédible", a martelé le chef de l'Etat, assumant le "risque" d'un échec. "J'avais pris un engagement, cet engagement devra être tenu. S'il n'y a pas de résultat, il ne peut pas y avoir de crédibilité sur une candidature", a-t-il confirmé.
Une perspective qui n'a pas empêché François Hollande de distiller, comme souvent, quelques pointes d'humour à ses interlocuteurs. A propos de ses vacances, il s'est par exemple étonné que personne ne lui demande où et avec qui il partirait. "Pour le pays, il ne peut plus y avoir de vacances. Et puis j'ai donné Brégançon aux Français", a plaisanté le chef de l'Etat, qui compte se reposer du 6 au 17 août tout en restant prêt à revenir "à tout moment".
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