La France insoumise promet de censurer “tout gouvernement qui ne porterait pas à Matignon un programme de rupture avec le macronisme”

Manuel Bompard était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 8 septembre.

Article rédigé par franceinfo
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Manuel Bompard était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 8 septembre. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Manuel Bompard était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 8 septembre. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, promet, lundi 8 septembre, sur franceinfo de censurer "tout gouvernement qui ne porterait pas à Matignon un programme de rupture avec le macronisme", à quelques heures de la probable chute du gouvernement de François Bayrou. 

Interrogé sur une éventuelle nomination d'Olivier Faure, qui s'est dit "prêt" pour Matignon, le député LFI déplore l’attitude du secrétaire général du Parti socialiste, qu’il accuse de "prendre le programme du Nouveau Front populaire, de le déchirer, de le mettre à la poubelle et de mettre Lucie Castets de côté" pour se porter, lui-même, candidat.

"Les gens souffrent, ils veulent un changement"

Quelle que soit l'option pour Matignon, s'il n'y a pas de rupture, il y aura censure de la part de LFI : "Sinon ça met le pays dans une situation difficile", dit-il. "Je ne crois pas une minute qu’Emmanuel Macron ait l’intention de nommer à Matignon un gouvernement visant à mettre en place une politique de rupture avec le macronisme", ajoute Manuel Bompard.

"On va faire encore, pendant des mois et des mois, des gouvernements qui tiennent trois mois et qui mettent en place la même politique. En attendant, les gens souffrent, ils veulent un changement", ajoute-t-il.

Manuel Bompard déplore que "Monsieur Faure, Monsieur Jadot, un certain nombre de figures à gauche, disent aujourd’hui qu’il faut un accord avec le bloc central" pour "réparer le pays". Le député LFI ne comprend pas "cette idée qui consiste à penser qu’on va réparer le pays avec ceux qui l’ont détruit".

Selon lui, la solution "ne passe pas par des combinaisons politiciennes pour un accord, une grande coalition dans le pays. La solution passe par le départ du président de la République et par l’organisation d’une élection présidentielle anticipée", conclut-il. 

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