Affaire des assistants MoDem : "Cette affaire est derrière nous", soutient le député MoDem Jean-Louis Bourlanges
L'élu centriste des Hauts-de-Seine estime, mercredi 7 février sur France Inter, que François Bayrou peut désormais "exercer pleinement les fonctions de chef politique qui sont les siennes".
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/02/07/capture-65c34b0d5dc57864741595.jpg)
"Cette affaire est derrière nous", soutient mercredi 7 février sur France Inter le député MoDem des Hauts-de-Seine Jean-Louis Bourlanges, alors que le président du MoDem François Bayrou a été relaxé lundi 5 février en l'absence de toute preuve par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire des assistants parlementaires européens. Jean-Louis Bourlanges considère qu'après cette décision, "François Bayrou peut exercer pleinement les fonctions de chef politique qui sont les siennes".
Le député des Hauts-de-Seine regrette qu'un "parti politique comme le MoDem [ait été] plongé dans une semi-hibernation depuis sept ans" et le début de l'affaire des assistants parlementaires. "Ça fait sept ans que le MoDem n'a pas un statut à part entière dans la majorité, qu'on explique que ses chefs ne peuvent pas devenir membre du gouvernement, simplement parce qu'il y avait une procédure judiciaire contre eux", déplore Jean-Louis Bourlanges. Il explique que François Bayrou "ressent très profondément le fait que d'avoir été en examen lui a interdit l'accès au gouvernement pendant sept ans".
Une décision juidiciaire "profondément injustifiée"
S'il se dit "très heureux de la décision" qui a été prise à l'égard de François Bayrou, Jean-Louis Bourlanges juge "exagérée" la décision quant aux autres prévenus. En effet dans ce dossier, deux autres prévenus ont bénéficié d'une relaxe et huit ont été condamnés, parmi lesquels cinq anciens eurodéputés. Le MoDem et l'UDF ont également été condamnés comme personnes morales.
Une décision "profondément injustifiée" pour Jean-Louis Bourlanges qui évoque une "différence importante d'interprétation sur le rôle des assistants". "Est-ce qu'un assistant doit vivre exclusivement dans l'institution, en l'occurrence le Parlement européen ; ou bien est-il l'assistant d'un parlementaire qui a trois centres d'intérêt, à savoir l'institution où il travaille, la circonscription où sont ses électeurs et son parti politique ?" s'interroge le député MoDem.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter