Visite d'État au Royaume-Uni : accueil royal pour Emmanuel Macron

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Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg, C. Méral, A. Dupont, M. Diawara, S. Pichavant, R. Sicard, T. Mongellaz, J. Sarfati, L. Lavielle - Édité par l'agence 6medias
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Emmanuel Macron est en visite en Royaume-Uni, mardi 8 juillet, pour la première fois depuis 2008 pour un président français. Une manière de tourner la page après le Brexit qui a refroidi les relations.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

La princesse Kate et le prince William au pied de l'avion présidentiel pour accueillir leurs hôtes. Ainsi a débuté cette visite d'État riche en images et en symboles royaux. Si à Windsor, la Marseillaise a retenti, c'est bien le faste britannique dans tout son éclat qui a été déployé aujourd'hui.

Un protocole royal

Charles III reçoit Emmanuel Macron en grande pompe et ici, cela implique quelques règles. Par exemple, une calèche séparée pour la reine et la première dame, derrière celle du roi et du président. Puis, au son du "God Save the King", une revue au cordeau des Scots Guards, reconnaissables à leur fameux bonnet en poil d'ours. Et attention au protocole, Emmanuel Macron a renoncé au tout dernier moment à mettre la main sur l'épaule de Charles III, ce qui aurait été mal perçu.

Des relations au beau fixe

On ne plaisante pas avec la couronne, encore qu'à Westminster, devant l'ensemble des parlementaires britanniques, Emmanuel Macron ne résiste pas à une allusion dans son discours tout en anglais. "Je dois vous avouer que nous aimons la monarchie, spécialement quand ce n'est pas à la maison", a-t-il dit avec humour. Devant le premier ministre Keir Starmer, les sourires ne sont pas que protocolaires. Il souligne un vrai rapprochement entre les deux pays, seuls détenteurs en Europe de l'arme nucléaire. Sur l'Ukraine, ils sont même à l'unisson. "Les Européens n'abandonneront jamais l'Ukraine, jamais. Nous nous battrons jusqu'à la dernière minute pour obtenir un cessez-le-feu", a-t-il affirmé.

Hommage devant la statue de Winston Churchill. Avant d'effectuer le même geste devant celle de Charles de Gaulle. Encore l'histoire et les symboles. Ce soir, retour à Windsor pour le dîner d'État. Où, sans aucun doute, c'est l'entente cordiale qui sera au menu.

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